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Profession:
Acteur et homme de théâtre français.
Date et lieu de naissance:
12-10-1957, à l'hôpital Foch de Suresnes, Hauts-de-Seine, France.
Date et lieu du décès:
14-11-1989, à l'hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France.
Cause du décès:
Du sida à l'âge de 32 ans.
Nom de naissance:
Rémi François Simon Laurent.
État civil:
Liaison avec l'actrice : ANNE GAUDRY (décédée le 23-08-1991)
Marié en octobre 1984 avec : EMÖKE MASZNYIK, d'origine hongroise -
jusqu'au décès de Rémi en 1989.
Taille:
?
Fils de Louis, ingénieur agronome et sa mère, Nicole, infirmière.
Musicien doué, fou de rock and roll, et jouait aussi du piano.
Dernière mise à jour le 07 mars 2007.
Il y a un peu plus de seize ans, nous quittait Rémi Laurent, un jeune acteur sympathique, aux talents multiples et plein d'ambition.
C'était le 14 novembre 1989. Il n'avait que 32 ans... Sa première compagne, Anne Caudry, partait à son tour le 23 Août 1991...
Retour sur un artiste attachant, que le sida a détruit en pleine ascension.
Rémi François Simon LAURENT est né le 12 Octobre 1957 à l'Hôpital Foch de Suresnes (Hauts de Seine), sous le signe de la Balance, d'une mère infirmière et d'un père ingénieur agronome. Une enfance classique, avec un frère et une soeur, dans le 6ème arrondissement de Paris, avenue de l'Observatoire. Rémi est un enfant drôle et plutôt turbulent, malgré une éducation très catholique ; toujours entouré de copains. Il apprend à jouer du piano. A l'adolescence, Rémi décide de devenir comédien.
En 1975, il s'inscrit dans un cours d'art dramatique. C'est là que le réalisateur Michel Lang, qui cherche un jeune comédien pour son prochain film A nous les petites anglaises, le remarque : " Je l'avais choisi parmi beaucoup d'autres, parce qu'il avait à la fois une belle petite gueule et encore un visage d'enfant. Et puis, il était très adroit. A côté de lui, les autres postulants ne faisaient pas le poids. Il y avait une spontanéité dans son jeu. " Le film est l'un des plus gros succès de 1976, et Rémi l'une des révélations.
En 1981, il se souvient : " Je garde de ce film un excellent souvenir : celui d'une atmosphère exceptionnelle ! C'était le premier film pour beaucoup d'entre nous ! J'avais 17 ans, j 'étais un peu inconscient par rapport à la profession, et le tournage m'a paru comme un souvenir de vacances doublé d'une partie de plaisir... A vrai dire, je n'ai pas été très étonné par le succès du film. [...] A cause du film, j'ai raté mon Bac, mais aux journalistes qui m'interviewaient, j'ai pendant longtemps prétendu l'avoir réussi ! Tout simplement parce que la production m'avait menacé de ne plus me faire travailler si je ne le passais pas ! "
Ce premier succès est un cadeau empoisonné pour le jeune acteur qui rêvait d'un autre cinéma. En 76, il tourne Dis bonjour à la dame de Michel Gérard, avec Pierre Tornade, Micheline Luccioni, et... Sophie Barjac, qui était l'une des héroïnes des Petites anglaises.
Également un gros succès commercial pour ce film charmant. C'est à peu près à cette époque qu'il produit un court-métrage de Dominique Maillet, intitulé Carole, tourné en Irlande, et dans lequel il joue également aux côtés de Jean Bouise. En 77, les choses se gâtent avec Arrête ton char, bidasse, du même Michel Gérard, malgré les pitreries de Darry Cowl, Pierre Tornade et Robert Castel...
La Cage aux folles (n°1) d'Edouard Molinaro en 78, où Rémi joue le rôle de Laurent Baldi, le fils de Renato (Ugo Tognazzi), est un succès sans précédent. Cette fois-ci, le visage de Rémi Laurent est connu du grand public. La même année, il tourne pour la troisième et dernière fois avec Michel Gérard : C'est dingue...mais on y va ! (Tout un programme !) avec Pierre Tornade, Stéphane Hillel, et Maurice Biraud.
Rémi commence à se dire qu'on ne va lui proposer que des films gentillets et des rôles d'adolescents toute sa vie. Il refuse A nous les grandes suédoises, et tourne en 79 dans une comédie musicale de Michel Lang, Tous vedettes ! , qui lui permet de chanter et danser, aux côtés de Leslie Caron, sur des musiques de Mort Shuman.
Rémi, qui joue excellemment du piano, chante, écrit et compose depuis toujours. Ce film n'obtient pas le succès espéré, mais il a au moins permis à Rémi de montrer autre chose. Il tourne Les Filles d'Adam de Eric Le Hung pour la télévision, aux côtés de Daniel Gélin et Tonie Marshall . Ce téléfilm sera diffusé le 16 Janvier 1980 sur FR3, dans la collection Cinéma 16. On peut aussi le voir aux côtés d'Anne Caudry dans un court-métrage en noir et blanc, 48 Heures, de Frédéric Demont, lequel est un ami très proche de Rémi.
1981 sera une année importante. A côté de Une Glace avec deux boules de Christian Lara, et Le Cadeau de Michel Lang, avec Pierre Mondy et Claudia Cardinale, Rémi part cinq mois au Québec pour tourner Il était une fois des gens heureux...les Plouffe (d'après le célèbre roman de Roger Lemelin) réalisé par Gilles Carle. Aux côtés d'acteurs comme Stéphane Audran ou Daniel Ceccaldi, Rémi tourne enfin une page. Il ne veut plus jouer de comédies. Voici un rôle (Denis Boucher) dont il est fier, et c'est quasiment le seul film - mis à part les courts-métrages - qu'il revendiquera de toute sa carrière : " Je peux dire que c'est véritablement la première fois que je joue, que j'ai un personnage à défendre. Et puis, c'était passionnant de tourner un film dont l'histoire s'étale sur cinq ans. Et encore d'avoir participé à un film qui sera, je crois, très important. Il faut dire qu'au Québec, Les Plouffe avait été un roman et une série télévisée très populaires. Comme Les Misérables chez nous. "
Et quand on lui demande ce qu'il attend de ce film : " Beaucoup de choses, trop peut-être, mais avant tout qu'on me reconnaisse comme comédien. " Le film rencontre un franc succès. Il sera même décliné en 6 épisodes TV diffusés en Août 84 sur TF1 sous le titre raccourci Les Plouffe.
En 1982, il tourne dans un film policier La Cassure, de Ramon Munoz, avec Jean-Pierre Léaud.Ce film ne sortira qu'en 1984, et passera totalement inaperçu. Son ami Frédéric Demont le fait tourner à nouveau, dans Satané Rock'n Roll, un court-métrage fantastique où le Diable se retrouve pianiste de rock, et sème la panique dans une soirée très mondaine.Il joue aussi dans un autre court-métrage, poétique et onirique, L'Homme-Nuage de Giancento Pizzuti, dont il a composé une très jolie musique de piano. Véronique Descamps lui donne la réplique dans ce film.
En 1983, le réalisateur Thomas Gilou (La Vérité si je mens) propose à Rémi un petit rôle dans son court-métrage La Combine de la girafe. L'histoire se passe dans une prison, et son rôle est plutôt noir.
Au théâtre, il joue Le Faucon mal fait à l'Espace Gaîté, une pièce de Sophie Blin et Valérie Schulman, avec Nanou Garcia, et Jean-Pierre Fragnaud. En novembre, Rémi est Monsieur Loyal pour les Nuits du Cirque International (Cirque Alexis Gruss). C'est là qu'il rencontre une jeune Hongroise, mime, danseuse et comédienne, arrivée tout droit de Budapest, et au prénom étrange : Emöke. Peu à peu, ils se plaisent, se découvrent... et se marient le 23 Octobre 1984 à Budapest, en la mairie de la vieille ville, sur une musique de cérémonie inhabituelle : One more time de Joe Jackson.
Le nouveau couple s'installe 120 rue d'Assas, chez la bande de copains de Rémi ; car Rémi vit toujours entouré de ses amis. Il apparaît en chanteur de rock, interprétant une chanson qu'il a écrite, dans Trois Balcons pour Juliette, un nouveau court-métrage de Frédéric Demont. Nous sommes en 1985. Rémi tourne un nouveau court-métrage, Le Rêve du Phénix, de Yann Guillehlmine, dans lequel Emöke obtient un petit rôle ; ainsi qu'un autre, dont j'ignore le titre, réalisé par le fils de Véra Belmont, et adapté d'une nouvelle d'Edgar Poe.
Rémi fait une dernière apparition au cinéma -en forme de clin d'oeil- au tout début de Black Mic Mac, réalisé par son ami Thomas Gilou. En quelques plans, et aux côtés de Jacques Villeret, Rémi fait - sans le savoir- ses adieux au cinéma en tant qu'acteur.
Il refuse systématiquement les rôles d'adolescent qu'on continue de lui proposer. La profession lui tourne désormais le dos, et le grand rôle qu'il attend depuis des années et qui devrait le consacrer n'arrivera malheureusement jamais. Il rêve pourtant de carrières comme celle de Dustin Hoffmann ou encore de Michel Serrault. Pour l'heure, il quo-écrit une pièce de théâtre, SHAME ! (la honte), qu'il interprète à l'Espace Gaîté avec Nanou Garcia, Florence Pelly, Jean-Pierre Fragnaud dit JeuPeu, et Christophe Le Masne. Il écrit les chansons de la pièce, dont les musiques sont signées Denis Lefdup. La pièce, qui est une satire du parcours de l'apprenti-comédien, est un franc succès . Elle obtient même le Prix de l'Humour au Festival d'Avignon.
Rémi est un garçon résolument optimiste, candide, et ne se plaignant jamais de rien. Il a tous les talents : il joue, il chante, il écrit, il compose, il réalise, il produit. Rien ne l'arrête ; il a une énergie communicative qu'il diffuse autour de lui.
1986. Rémi obtient le rôle du narrateur dans un spectacle de danse sur la vie de Félix Mendelssohn, durant deux mois en tournée. Il offre une petite chienne baptisée La Sauvette à sa femme Emöke, qui en est ravie.
Rémi commence à se sentir anormalement fatigué, avec moins de force, moins d'énergie qu'avant. Il contracte un zona dans l'oreille juste après la tournée. Pour sa première réalisation, Rémi emmène son équipe à Peronne, dans la Somme. On y tourne Grand Khalife dans la Quatrième, un court-métrage dont il co-écrit le scénario avec Fabien Onteniente et Yann Faisant.
La projection a lieu aux Champs-Élysées et remporte un grand succès. La chanson du générique, écrite par Rémi et JeuPeu, résume le film et se termine sur ces mots : " Dans le nord, dans le Sud, riche ou dans la misère / Ne laisse pas dans ton coeur, avancer le désert. "
A Avignon , on peut encore voir Rémi jouant un présentateur TV... dans une télévision, face à Nanou Garcia. L'avantage pour lui est qu'il n'a pas à être présent physiquement chaque soir.
1987. Un film publicitaire en début d'année, et puis il part en Suisse tourner GLOF, 100 sketches en forme de gags à répétition, qui illustrent 100 façons de recevoir une balle de golf en pleine figure... Patrick Ertzig réalise ces sketches pour la TV Suisse.
Rémi rentre harassé de ce tournage. Il a régulièrement de la fièvre (39-40). Emöke écrit : " Au déjeuner, tous autour de la table, nous discutions de sa fièvre qui persistait et tentions de trouver une explication : grippe, fatigue générale ou son zona qui réapparaissait à son oreille ? Avec un sourire étrange, Rémi nous dit froidement :
- J'ai peut-être le sida. Pourquoi pas ? Je suis fatigué, je n'ai plus d'appétit, ne sont-ce pas les symptômes bien connus ? En outre, il y a une possibilité pour que je sois séropositif. Je n'ai jamais eu de relation homosexuelle mais par contre, j'ai eu beaucoup de relations avec les femmes. Et à l'époque où je vivais avec Anne, on se shootait . Elle n'a d'ailleurs pas arrêté. La drogue est en train de bouffer sa carrière de comédienne.
Ce fut la première et la dernière fois qu'il prononça le mot sida. "
Rémi est hospitalisé. Un premier scanner démontre une toxoplasmose au cerveau, puis quelques temps après, on apprend sa séropositivité. Ses proches préfèrent lui cacher la vérité. Emöke apprend elle aussi qu'elle est séropositive... C'est alors une longue suite de sorties et de ré hospitalisations. Rémi passe l'été en Normandie, reprend quelques kilos. Quelques jours en Bretagne, puis le retour à Paris, et à nouveau l'hôpital. Des charlatans prétendent le guérir. On essaye tout : homéopathie, ostéopathie, acupuncture, naturopathie, ozonothérapie... Le Professeur B... assure qu'avec 2000 francs par mois versés à son association, on pourra guérir Rémi. Ce " professeur ", qui n'était ni médecin ni rien du tout, sera condamné en 89. En octobre, on fête les trente ans de Rémi.
Malgré sa faiblesse, Rémi accepte de jouer une pièce à deux personnages Nous, on fait où on nous dit de faire, avec Patrick Zard. Un mois à Aix-en-Provence, et un mois à Lyon. Emöke et Rémi en profitent pour visiter la Côte d'Azur. La maladie les a rapprochés, eux qui peu de temps avant, connaissaient quelques tensions dans leur couple. Le soir de Noël, ils dînent ensemble à la " Tour Rose ", dans le vieux Lyon. Rémi a de fréquents troubles, diarrhées, vomissements.
C'est un long calvaire qui commence, pour Rémi d'une part, et pour Emöke qui -sans relâche- tente de soulager les atroces douleurs de son mari . Elle se tourne alors vers l'église catholique. Et fin 88, elle et lui se marient devant Dieu, en la chapelle privée de l'Archevêché de Paris, en une cérémonie émouvante conduite par Monseigneur Lustiger, qui a bien connu Rémi enfant. Une musique de Bach égrène ses accords sur un texte de Saint-Paul.
Rémi rassemble ses dernières forces, et reprend Nous, on fait où on nous dit de faire, au Théâtre d'Edgar, avec son ami JeuPeu. On a du mal à imaginer quel courage il faut à Rémi pour continuer à jouer, coûte que coûte, alors qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même. Il réalise un pilote pour la télévision, intitulé L’Émission de Télévision, qui restera sans suite. C'est son dernier travail.
A la fin de l'été, Rémi veut revoir la Hongrie, la faire découvrir à ses amis fidèles : Denis, JeuPeu, ainsi qu'à ses parents, Nicole et Louis, sans oublier La Sauvette. Mais trop malade, ayant présumé de ses forces, au bout de quelques jours, il rentre seul à Paris et rejoint l'hôpital. Son moral est au plus bas, et les visites sont plus rares.
Emöke est obligée d'accepter des tas de contrats minables pour payer les soins de son mari. Elle est d'un dévouement et d'une abnégation exemplaires. A Noël, on met un sapin dans sa chambre et on lui offre un magnétoscope.
1989. Désormais, Rémi est dans un fauteuil roulant. Il part à la montagne, où il regarde la neige par la fenêtre, sans pouvoir mettre le nez dehors. Puis il doit revenir à Paris se faire opérer des amygdales, ayant de terribles maux de gorge. En été, en Normandie, il rencontre un tournage sur une plage. Certaines personnes qu'il connaît le regardent, hébétés : ils ne savent pas qui ils ont en face d'eux... Un vieillard décharné qu'ils ne reconnaissent plus.
Emöke se tourne vers le bouddhisme, et tente d'initier Rémi, afin d'atténuer ses souffrances. Un jour, elle pense même à les abréger, mais la raison l'en empêche . Elle se souvient de certaines infirmières : " C'est étonnant de constater que les infirmières qui viennent à domicile sont plus douées pour les piqûres, plus patientes et gentilles,qu'à l'hôpital où elles sont souvent méchantes et dures. Était-ce un problème d'argent ? Un problème d'humanité ? L'humanité et l'argent ? - Moi, je ne voyais pas le rapport. Rémi, les dents serrées, sans un mot, supportait que les infirmières changent les draps en le poussant, en le tournant, en le jetant comme un objet, un mort. Une seule fois, il avait engueulé une fille qui sans aucune délicatesse, se dépêchait de terminer au plus vite et lui faisait systématiquement mal. Piquée au vif, l'infirmière avait sauté sur Rémi en hurlant : - Si vous ne vous calmez pas, je ne viendrai plus dans cette chambre. Vous avez intérêt à être sage ! Pas comme dans votre vie ! Si vous aviez été sage, vous ne seriez pas ici. Pauvre Rémi qui avait toujours été d'un calme, d'un sang froid remarquable pour supporter tout, n'arrêta plus désormais de s'en prendre plein la gueule. "
Puis c'est le coma, pendant deux semaines. Le mardi 14 novembre 1989, à 8h05, Rémi meurt seul, à l'hôpital Bichat-Claude Bernard. Sa mère, qui vient le voir chaque matin, arrive dix minutes trop tard pour le voir encore vivant.
Emöke écrit : " Quand j'arrivais à l'hôpital, je guettais le visage des infirmières, cherchant un signe, un regard désolé, un geste maladroit qui me ferait comprendre que tout était fini. Quand le téléphone sonnait à la maison, je posais ma main sur le combiné et j'attendais un peu avant de décrocher, avant d'entendre la voix, la voix de l'infirmière qui m'annoncerait que c'était terminé. De jour en jour, de minute en minute, j'attendais que Rémi meurt. Qu'il se libère et nous délivre. Oh, quel étrange sentiment ! Que c'est étrange de se rendre compte que l'on attend une seule chose, la mort ; la mort de quelqu'un qui nous est cher. Quelqu'un pour qui on a tout quitté, quitté un pays, quitté une culture, une langue, une famille, un métier, des amis, et qui va nous quitter. Se retrouver sans lui, se retrouver seule, libérée... libérée de quoi ? Libérée et condamnée . "
Après une messe d'enterrement qu'il n'aurait pas voulue, il est inhumé le lundi 20 novembre 1989, en fin d'après-midi, dans le petit cimetière de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier). Pour Rémi, le temps s'est figé. Mais il demeure vivant, dans ses films, et dans le coeur de tous ceux qui l'ont connu ou approché.
Je tiens à remercier ici tout particulièrement Madame Emöke Masznyik-Laurent, qui m'a si gentiment reçu chez elle le 13 mars 1999, qui a bien voulu répondre à toutes mes questions, et dont le manuscrit Ré-mi, fa sol la, si-da, qu'elle a écrit en 1993, m'a beaucoup servi pour l'écriture de cet article. Qu'elle soit remerciée pour son immense courage, et pour le talent et la sensibilité avec lesquels elle a raconté son histoire dans un manuscrit que les éditeurs, à l'époque, n'ont pas jugé bon de publier... C'est pourtant un très beau document humain, un terrible et bouleversant témoignage, qui mériterait d'être lu par tous, en hommage à l'amour qui a uni ces deux êtres.
Je remercie aussi les quelques amis de Rémi Laurent avec qui j'ai pu parler au téléphone : Nanou Garcia, Véronique Descamps, Denis Lefdup, Jean-Pierre Fragnaud dit JeuPeu, et Frédéric Demont.
Enfin, j'ai une pensée particulière pour les parents de Rémi, Louis et Nicole Laurent.
A propos de l'auteur...
Laurent François est comédien, auteur-compositeur et écrivain. Passionné de littérature, il est constamment à la recherche de l'artiste de talent injustement méconnu qu'il tente de faire redécouvrir.
Fait Le 15 juin 2006 par Philippe de CinéMémorial.
11 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1986 - BLACK MIC MAC
1982 - GLACE AVEC DEUX BOULES OU JE LE DIS À MAMAN .UNE
1981 - CADEAU .LE
1981 - PLOUFFE .LES
1981 - CASSURE .LA
1979 - TOUS VEDETTES
1978 - C'EST DINGUE MAIS ON Y VA
1978 - CAGE AUX FOLLES .LA
1977 - ARRÊTE TON CHAR... BIDASSE !
1976 - DIS BONJOUR À LA DAME
1975 - À NOUS LES PETITES ANGLAISES
2 PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
1986 - TRIOMPHE DE LA PASSION .LE
1979 - FILLES D'ADAM .LES
14 COURTS MÉTRAGES
1987 - PRINCESSE SURGELÉE .LA
Court métrage
Réal+Scén : Olivier Esmein
Scén+Dial : Laurent Bénégui
Genre : Court métrage
Version : France - Couleurs - 8 Min.
Distribution
Olivier Achard
Laurent Bénégui
Nanou Garcia
Rémi Laurent
Leila Raad
Sujet : Brève rencontre entre un musicien givré et une princesse surgelée en plein mois d'août.
1987 - VERDUN ANNÉE 1916
(Documentaire)
Réal : Bernard George
Genre : Documentaire historique
Version : France - 26 Min.
Distribution
Rémi Laurent
Sujet : Documentaire sur les offensives autour de Verdun en 1916. - Prix Paris Festival Documentaire d'enseignement.
1986 - J'AIMERAIS TANT VOIR SYRACUSE
Court métrage
Réal+Scén : Bernard George
Genre : Fiction
Version : France - Couleurs - 4 Min.
Distribution
Souad Amidou
Rémi Laurent
Sujet : Benoît et Marie sont un drôle de couple... Pour eux, vivre ensemble passe par certains aménagements.
1986 - GRAND KHALIFE DANS LA QUATRIÈME
Court métrage
Réal+Scén : Rémi Laurent
Genre : Court métrage
Chanson du générique : Rémi Laurent et Jean-Pierre Fragnaud
Version : France - Couleurs - 26 Min.
Distribution
Fabien Onteniente
Sujet : Dans le nord, dans le Sud, riche ou dans la misère, ne laisse pas dans ton cœur, avancer le désert...
1985 - DOUCE FRANCE
Court métrage
Réal+Scén : Jean-Luc Gaget
Musique : Rémi Laurent
Genre : Fiction
Version : France - Couleurs - 26 Min.
Distribution
Fabien Onteniente
Laurent Bénégui
Dominique Frot
Nanou Garcia
Jean-Pierre Fragnaud
Rémi Laurent
Leroy Haynes
Sujet : Ce film est dédié aux mères de tous les héros et héroïnes embourbés à jamais dans le marais des journées trop courtes.
1985 - RÊVE DU PHÉNIX .LE
Court métrage
Réal : Yann Guillehlmine
Genre : Court métrage
Version : France
Distribution
Rémi Laurent
Emöke Masznyik-Laurent
Dominique Pinon
1985 - ABYGÈNE .L'
1984 - TROIS BALCONS POUR JULIETTE
Court métrage
Réal+Scén : Frédéric Demont
Chanson écrite et interprétée : Rémi Laurent
Genre : Court métrage
Version : France - Couleurs - 13 Min.
Distribution
Rémi Laurent ----- Chanteur de rock
Fabien Onteniente
Nanou Garcia
Henri Garcia
Xavier Offant
1983 - COMBINE DE LA GIRAFE .LA
Court métrage
Réal+Scén : Thomas Gilou
Scén : François Favre
Genre : Fiction
Version : France - Couleurs - 19 Min.
Distribution
Pierre Guedj
Rémi Laurent
Jean-Luc Bideau
Nanou Garcia
Monique Couturier
Richard Poyez
Tiberio Petter
Bruno Lapotre
Claude Lecas
Rodolphe Halama
Catherine Medioni
Sujet : Nanard, détenu à la Santé, correspond avec une jeune femme. Ils se donnent rendez-vous à sa sortie de prison.
1982 - SATANÉ ROCK'N ROLL
Court métrage
Réal : Frédéric Demont
Genre : Fantastique
Version : France
Distribution
Zoé Chauveau
Rémi Laurent
Sujet : le Diable se retrouve pianiste de rock et sème la panique dans une soirée très mondaine...
1982 - HOMME-NUAGE .L'
Court métrage
Réal : Giancento Pizzuti
Musique : Rémi Laurent
Genre : Court Métrage
Version : France
Distribution
Rémi Laurent
Véronique Descamps
Sujet : Rémi Laurent compose une très jolie musique de piano. Véronique Descamps lui donne la réplique dans ce court métrage.
1982 - HAUTES FRÉQUENCES
Court métrage
Réal : Frédéric Demont, Anne Bocrie
Scén : Anne Bocrie
Genre : Fiction
Version : France - Couleurs - 12 Min.
Distribution
Jacques Chailleux
Fanny Bastien
Rémi Laurent
Ariane Carletti
1979 - 48 HEURES
Court métrage de 18 min. De Frédéric Demont
Avec : Rémi Laurent, Anne Gaudry, Bernard Campan et Louis Cariot
1978 - SEIZE ANS DE JÉRÉMY MILLET .LES
Court métrage
Réal : Dominique Maillet
Genre : Court métrage
Version : France - Couleurs - 15 Min.
Distribution
Jean-Jacques Bernard
Frédéric Hénaut
Rémi Laurent
Luc Sappin
Bernard Woringer
1977 - CAROLE
Court métrage
Réal : Dominique Maillet
Coproduction : Rémi Laurent
Genre : Fiction
Distribution
Rémi Laurent
Jean Bouise
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17-04-2012 14:42:52
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27-10-2012 17:39:30
25-03-2013 12:56:17
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03-01-2016 07:11:21
25-02-2016 16:18:21
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