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Profession:
Acteur et doubleur Français.
Date et lieu de naissance:
08-06-1902, à Grigny, près de Lyon en France.
Date et lieu du décès:
02-10-1966, à Neuilly-sur-Seine dans le Hauts-de-Seine en France.
Cause du décès:
D'une embolie pulmonaire à l'âge de 64 ans.
Nom de naissance:
Jean Marchat.
État civil:
?
Taille:
?
En 1927 il entre à la Comédie-Française et y joue les jeunes premiers. En 1931 suite à différend avec la maison de Molière il démissionne et s'associe avec son ami Marcel Herrand pour fonder en 1932 le Rideau de Paris. En 1939 ils prennent la direction du Théâtre des Mathurin jusqu’en 1953 Durant cette période, son jeu subtil, son élégance, sa présence scénique et sa voix souple lui permettent d’interpréter un répertoire très divers allant des comédies de Molière à des tragédies de Racine, aux œuvres plus contemporaines comme entre autres (Je vivrai un grand amour) de Steve Passeur, (Le Malentendu) d’Albert Camus (Morts sans sépulture) de Jean-Paul Sartre. En 1953, il fera son retour à la Comédie-Française, et deviendra sociétaire un an plus tard. En 1962 il sera nommé professeur au Conservatoire.
Ses performances théâtrales lui ouvre les portes du cinéma, il débute en 1930 avec l’avènement du parlant dans une comédie policière « Le poignard malais » (1930) de Roger Goupillières, où après avoir demandé de l’argent à sa marraine celle-ci est retrouvée assassinée avec un poignard, avec Gaby Basset Charlotte Barbier-Krauss et Jean Toulout. Roger Goupillières le rappelle pour une intrique tragique « Echec et mat » (1931) pour se faire une excellente publicité un écrivain (Jean Marchat) décide de mettre en scène l'assassinat de son ami (Jean-Pierre Aumont) malheureusement pour lui, le pseudo assassiné l'est véritablement.
Petit à petit ses personnages évoluent vers des rôles plus consistants comme dans la comédie dramatique « Le cas du docteur Brenner » (1932) de Jean Daumery, par amour pour sa mère adoptive, Jean Murat (dans le rôle titre) se laisse accuser et emprisonner pour sauver le fils (Maurice Rémy) de sa mère adoptive. A partir « Remorques » (1939) un drame romantique de Jean Grémillon, il se spécialise vers des rôles antipathiques dans ce film il campe le mari détestable de Catherine (Michèle Morgan) qui tombe amoureuse d'André (Jean Gabin) le capitaine d'un remorqueur avec Madeleine Renaud son épouse et Fernand Ledoux ; puis un rôle sombre dans le tragique « Le pavillon brûle » (1941) de Jacques De Baroncelli, il est accusé d'avoir provoqué un éboulement minier pour évincer son rival (Jean Marais) amoureux d’Élina Labourdette, Marcel Herrand, Bernard Blier , Michèle Alfa et Jean Carmet complètent la distribution.
Pour Jean Delannoy, il campe l’aristocrate suffisant Hubert de Rozan tué en duel par Poncarral (Pierre Blanchar) dans « Pontcarral, colonel d’Empire » (1942) de Jean Delannoy Annie Ducaux, Suzy Carrier et Lucien Nat ; puis se voir engagé par Louis Cuny pour tenir le rôle d'Antoine de Saint-Exupéry dans le biopic de l’aviateur «Mermoz» (1943) avec Robert-Hugues Lambert dans le rôle titre. Dans le mélodrame larmoyant « Mensonges » (1945) signé Jean Stelli, un bellâtre (Jean Marchat) séduit (Gaby Morlay) la femme d'un médecin celui-ci est assassiné, accusée elle passe dix ans en prison libérée elle découvre que c'est son amant le coupable, elle le tue et va se noyer dans un étang.
Dans une tragédie romantique Maya (Michèle Philippe) mariée, entame une relation avec un jeune alpiniste (Michel Auclair) mais celui se tue lors de l'escalade de « L’aiguille rouge (1950) » d' Emile-Edwin Reinert, elle revient vers son mari (Jean Marchat). Dans la fresque historique de Sacha Guitry « Napoléon » (1954) il campe le général Bertrand, le compagnon de Napoléon à Saint Hélène interprété par Raymond Pellegrin.
Il termine sa carrière cinématographique en jouant un archevêque dans le film historique dans « Le miracle des loups » (1960) d'André Hunebelle aux cotés de Jean-Louis Barrault qui interprète le roi Louis XI et un avocat dans « A couteaux tirés » (1963) de Charles Gérard avec Françoise Arnoul, Pierre Mondy et Marcel Dalio. Il participa aussi à une dizaine de téléfilms où de séries télévisées et consacra une partie de sa carrière au doublage en prêtant sa voix notamment à Cary Grant où Spencer Tracy…
Parallèlement à sa prestigieuse carrière théâtrale Jean Marchat nous laisse un bilan cinématographique très honorable une filmographie d’une cinquantaine de films jalonnée de personnage aussi romantique qu’ombrageux. Il décède à 64 ans à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 2 octobre 1966 d’une embolie pulmonaire, il repose au cimetière de Montfort-l’Amaury.
47 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1966 - SECONDE VÉRITÉ .LA
1963 - À COUTEAUX TIRÉS
1961 - CLIMATS
1960 - PASSAGE DU RHIN .LE
1960 - MIRACLE DES LOUPS .LE
1959 - AMBITIEUSE .L'
1955 - RUE DES BOUCHES PEINTES .LA
1955 - NUITS DE MONTMARTRE .LES
1955 - MADEMOISELLE DE PARIS
1955 - INDISCRÈTES .LES
1955 - CHERCHEZ LA FEMME
1954 - NAPOLÉON
1953 - ZOÉ
1953 - ENNEMI PUBLIC N°1 .L'
1952 - JEUNE FOLLE .LA
1951 - QUATRE SERGENTS DU FORT CARRÉ .LES
1951 - OMBRE ET LUMIÈRE
1951 - ILS ÉTAIENT CINQ
1951 - AU FIL DES ONDES
1950 - PASSANTE .LA
1950 - AIGUILLE ROUGE .L'
1949 - VÉRONIQUE
1949 - SOURICIÈRE .LA
1948 - TROIS GARÇONS, UNE FILLE
1948 - MYSTÈRE BARTON .LE
1946 - MYSTÉRIEUX MONSIEUR SYLVAIN .LE
1946 - CHÂTEAU DE LA DERNIÈRE CHANCE .LE
1945 - MENSONGES
1945 - DAMES DU BOIS DE BOULOGNE .LES
1944 - CAVES DU MAJESTIC .LES
1944 - BOSSU .LE
1943 - VOYAGE SANS ESPOIR
1943 - MERMOZ
1943 - CAVALCADE DES HEURES .LA
1942 - PONTCARRAL, COLONEL D'EMPIRE
1942 - APPEL DU BLED .L'
1941 - PAVILLON BRÛLE .LE
1941 - CROISIÈRES SIDÉRALES
1940 - REMORQUES
1935 - MARIE DES ANGOISSES
1934 - MARCHE NUPTIALE .LA
1932 - CHAIR ARDENTE
1932 - CAS DU DOCTEUR BRENNER .LE
1931 - PARTIR
1931 - ÉCHEC ET MAT
1931 - AU NOM DE LA LOI
1930 - POIGNARD MALAIS .LE
_______________________FIN_____________________