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Profession:
Acteur, réalisateur, scénariste et homme de théâtre français.
Date et lieu de naissance:
26-11-1927, à Paris dans le 8ème arrodissement en France.
Date et lieu du décès:
05-07-1999, à Créteil dans le Val-de-Marne en France.
Inhumé au cimetière de Suzette dans le Vaucluse.
Cause du décès:
D'un cancer du pancréas à l'âge de 71 ans.
Nom de naissance:
Jean-Pierre Emmanuel Victor Ange Dumontet.
État civil:
Marié avec la comédienne : CHRISTIANE MINAZZOLI.
Marié jusqu'à son décès à la comédienne : CORINNE LAHAYE.
Taille:
?
Il apparaît dans de nombreuses séries télévisées, où il incarne notamment Molière dans la série biographique Molière pour rire et pour pleurer, Molière dont il rédige par ailleurs les Mémoires imaginaires.
Également homme de théâtre, il excelle aussi bien dans le boulevard que dans Pagnol, dont il monte à plusieurs reprises la trilogie.
En 1982 sort sur les écrans son seul film en tant que scénariste et réalisateur : Le Braconnier de dieu.
Il publie ses mémoires en 1994 sous le titre : Pourquoi dites-vous ça en riant ?
Avec Philippe Noiret, il fera un bon bout de chemin. Leur duo plaît au public et parmi tous les sketches de leurs spectacles satiriques, on retient surtout 'Louis XIV et Racine' parodiant De Gaulle et Malraux.
Il enregistre plusieurs albums produits par le guitariste Jean-Pierre Danel : Les Fables de la Fontaine, Lettres de mon Moulin, Les Contes d'Andersen, et divers textes de Marcel Pagnol.
Jean-Pierre Darras reçut les insignes de Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur.
Fait le 23 février 2009 par Philippe de CinéMémorial.
Le 05 janvier 1983 : sur les écrans parisiens sort un nouveau film, Le Braconnier de Dieu, adapté d'un roman de René Fallet. Jusque-là rien que de normal. Cela le devient moins lorsque l'on remarque que ce film est réalisé par Jean-Pierre Darras. Un second rôle qui passe à la mise en scène, voilà qui est moins commun, voire exceptionnel ! Mais le film ne remporte pas un grand succès. Il ne fait d'ailleurs en cela que suivre une « tradition » : les dernières adaptations cinématographiques de René Fallet ne furent pas toutes des réussites, tant s'en faut. Il suffit que l'on se souvienne de La Soupe aux choux, de Jean Girault, ou du Beaujolais nouveau est arrivé, de Jean-Luc Voulfow ! Adapter le grand romancier que fut Fallet était une gageure : sur la dizaine de films qu'il inspira, seuls sont mémorables Porte des Lilas, de René Clair, en 1957, et Paris au mois d'août, de Pierre Granier-Deferre, en 1965. Jean-Pierre Darras avait donc pris un grand risque et le public s'étonna d'autant plus de cet échec que cet acteur célèbre et apprécié n'y semblait pas habitué. Sa carrière très riche (plus de quarante films, une trentaine de télévisions, et des dizaines de pièces de théâtre) l'avait fait connaître, reconnaître et estimer. Mais ne devient pas metteur en scène qui veut : un autre très célèbre second rôle, Daniel Ceccaldi, en fit également l'expérience en 1982...
Issu d'une famille bourgeoise (« on y marchait sur les polytechniciens et on y trébuchait sur les médecins », déclare-t-il), rien ne le prédestinait à ce métier de « saltimbanque » très mal vu en « cour bourgeoise », dans les années quarante-cinquante... et peut-être encore un peu de nos jours. Mais, malgré les très fortes réticences de sa famille, Jean-Pierre ne céda pas et emprunta le chemin qui l'attirait : le théâtre. La passion qu'il avait pour Sacha Guitry lui donna des forces : « Tous les hommes sont comédiens », avait dit le Après avoir reçu un prix du Jury à l'école du Vieux-Colombier, en 1949, Jean-Pierre Darras entra au Centre dramatique de l'Ouest, alors dirigé par H. Gignoux.
C'est là qu'il fit son véritable apprentissage de comédien et qu'il rencontra Philippe Noiret, lui aussi débutant. Après un court passage d'une année (1951-1952) à la compagnie Grenier-Hussenot, Jean-Pierre fut appelé au T.N.P. par Jean Vilar. Il y resta sept ans et joua de nombreuses pièces parmi lesquelles on peut citer L'Avare, Le Médecin malgré lui (qu'il mit en scène) et Le Malade imaginaire, de Molière, Mère Courage, de Brecht, Macbeth et Richard II, de Shakespeare, Henri IV, de Pirandello, Cinna, de Corneille, Lorenzaccio, de Musset, La Ville, de Claudel, etc. Cette période riche au cours de laquelle il eut l'occasion de jouer tous ces classiques paracheva l'apprentissage de son métier. Ces sept années lui permirent également de faire de nombreuses tournées, entre autres au Canada, aux U.S.A., en Amérique du Sud, en U.R.S.S., en Pologne, en Grèce, en Tunisie, etc.
La rencontre avec Philippe Noiret allait toutefois déboucher sur une nouvelle voie : le cabaret. De 1958 à 1963, le duo Darras-Noiret obtint un grand succès grâce à ses sketches « Louis XIV et Racine ». Ces sketches passèrent également à la radio et ce fut alors le début d'un succès populaire. Comme le dit Philippe Noiret : « En un mois de "gugusseries" (comprendre : "Louis XIV et Racine"), Jean-Pierre Darras et moi-même avons été plus connus qu'en six mois de théâtre. » Au bout de quelques années, lassé, Philippe Noiret se tourna vers le cinéma qu'il ne devait plus quitter. Jean-Pierre Darras, quant à lui, ne fit
que des petits rôles, voire des figurations (dix en onze ans), avant de réellement entamer une carrière cinématographique à partir de 1969 – ce qui ne l'empêcha pas de continuer à monter régulièrement sur les planches.
La maturité physique que lui apporta la cinquantaine lui permit de se diriger vers d'autres rôles, entre autres dans Trois hommes à abattre, de Jacques Deray, ou dans Pour la peau d'un flic, d'Alain Delon. Jean-Pierre eut même l'occasion, par la suite, de satisfaire simultanément ses deux passions – le théâtre et le cinéma – en participant aux adaptations cinématographiques que Roger Coggio fit de deux pièces de Molière : Les Fourberies de Scapin et Le Bourgeois gentilhomme.
Touche-à-tout du monde des arts : théâtre (il a repris en 1984, à la Gaîté-Montparnasse, le rôle créé par Victor Lanoux dans Grand-père, de Rémo Forlani), cabaret, cinéma, music-hall, et même littérature (il a publié, en 1984, un livre de souvenirs intitulé Pourquoi dites-vous ça en riant), Jean-Pierre Darras a eu une carrière bien remplie.
Sans doute plus passionné par le théâtre que par le cinéma, c'est sur les planches qu'il a obtenu ses meilleurs rôles.
Philippe Noiret disait de lui, qu'il était également un très grand comédien de cinéma.
Très vite, il s'orienta vers des films « grand public », essentiellement des comédies, dans lesquels il put utiliser ses dons comiques. Ce qu'il appelle « son physique molasson et ses traits un peu caoutchouteux » le poussèrent vers ces emplois. Après Une veuve en or, de Michel Audiard, Le Viager, de Pierre Tchernia (où il réalisa une excellente composition), La Vieille Fille, de Jean-Pierre Blanc (où il retrouva Philippe Noiret, déjà devenu « star »), L'Emmerdeur, d'Édouard Molinaro, Attention les yeux, de Gérard Pirès, etc., on put le revoir dans des remakes de grands succès populaires tels que Le Chasseur de chez Maxim's, de Claude Vital, et La Vie parisienne, de Christian-Jaque.
49 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
1990 - GLOIRE DE MON PÈRE .LA
1989 - CHÂTEAU DE MA MÈRE .LE
1986 - JOURNAL D'UN FOU .LE
1984 - ASTÉRIX ET LA SURPRISE DE CÉSAR
1983 - VOLEUR DE FEUILLES .LE
1983 - ADIEU FOULARDS
1982 - BRACONNIER DE DIEU .LE
1981 - JAMAIS AVANT LE MARIAGE
1981 - BOURGEOIS GENTILHOMME .LE
1981 - TE MARRE PAS... C EST POUR RIRE !
1981 - POUR LA PEAU D'UN FLIC
1981 - SIGNÉ FURAX
1980 - PUCE ET LE PRIVÉ .LA
1980 - FOURBERIES DE SCAPIN .LES
1980 - CHÊNE D'ALLOUVILLE .LE
1980 - TROIS HOMMES À ABATTRE
1978 - CARAPATE .LA
1977 - GENRE MASCULIN
1977 - VIE PARISIENNE .LA
1976 - CHASSEUR DE CHEZ MAXIM'S .LE
1976 - MORDS PAS, ON T'AIME
1975 - D'AMOUR ET D'EAU FRAICHE
1975 - ATTENTION LES YEUX !
1975 - OUBLIE-MOI MANDOLINE
1975 - VILLE-BIDON .LA
1974 - AU-DELÀ DE LA PEUR
1974 - DIS-MOI QUE TU M'AIMES
1973 - EMMERDEUR .L'
1972 - ELLE COURT, ELLE COURT LA BANLIEUE
1972 - AU RENDEZ-VOUS DE LA MORT JOYEUSE
1971 - VIAGER .LE
1971 - VIEILLE FILLE .LA
1970 - ALLIANCE .L'
1970 - ELLE NE BOIT PAS, ELLE FUME PAS, ELLE DRAGUE PAS, MAIS... ELLE CAUSE
1969 - ÉLISE OU LA VRAIE VIE
1969 - ET QU'ÇA SAUTE
1969 - VEUVE EN OR .UNE
1968 - TATOUÉ .LE
1968 - COQUELUCHE .LA
1968 - AVENTURES DE LAGARDÈRE .LES
1968 - BOSSU .LE
1967 - CAROLINE CHÉRIE
1966 - CARRÉ DE DAMES POUR UN AS
1966 - SAFARI DIAMANTS
1966 - SECONDE VÉRITÉ .LA
1965 - MONDE NOUVEAU .UN
1964 - MONSIEUR
1964 - LUCKY JO
1961 - NOMMÉ LA ROCCA .UN
1959 - DEUX HOMMES DANS MANHATTAN
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29-09-2010 18:36:36