GUY BEDOS

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Profession:
Humoriste, acteur et scénariste français.

Date et lieu de naissance:
15-06-1934, à Alger, Algerie.

Date et lieu du décès:
28-05-2020, à ?? en France.

Cause du décès:
De cause inconnue à l'âge de 85 ans.

Nom de naissance:
Guy René Bedos.

État civil:
Au cours de sa vie, il a été marié trois fois et a eu cinq enfants :

Marié en 1956 avec : KAREN BLANGUERNON - divorcé en 19??)
Ils eurent une fille, Leslie née en 1957.

Marié en 1965 avec l'Humoriste : SOPHIE DAUMIER - Divorcé le 09 décembre.1977.
Ils eurent deux enfants, Mélanie en 1977 et Philippe né en 1974 et décédé en 2010 de la maladie de Huntington.

Marié le 09 août 1978 avec : JOËLLE BERCOT- Jusqu'au décès de Guy en 2020.
Ils eurent deux enfants : Nicolas, né en 1979 et Victoria en 1983.

Taille:
(1m70)

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Anecdotes

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Biographie

Hommage à GUY BEDOS

Ajout de la vidéo le 29 mai 2020 par Philippe de CinéMémorial

 

Guy Bedos, né le 15 juin 1934 à Algera et mort le 28 mai 2020, est un humoriste français, artiste de music-hall, acteur et scénariste, pied-noir.

Famille et débuts
Arrière-petit-fils d'Alfred Letellier, Guy Bedos est le fils d'Alfred Bedos, visiteur médical, et d'Hildeberte Verdier, fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger (l'actuel lycée Émir Abd el-Kader), où il a été élève1. Ses parents s'étant séparés, il est ballotté de maison en hôtel, entre Kouba, où il est mis en pension à l'âge de sept ans chez Finouche, qui lui sert d'institutrice, Souk Ahras et Constantine. Il est scolarisé à treize ans au lycée public Saint-Augustin de Bône4 (aujourd'hui Annaba).

Selon son autobiographie Mémoires d’outre-mère, ses mauvais rapports avec sa mère et son beau-père (ouvrier, puis patron d'une scierie avec lequel Hildeberte s'est remariée) lui rendent la vie difficile : son beau-père bat sa mère, qui bat son fils en retour. Il y raconte aussi que c'est son beau-père, raciste et antisémite, et sa mère, pétainiste, qui lui ont donné sa conscience politique humaniste1. Il révèle également qu'il présentait à cette époque des troubles obsessionnels compulsifs (par exemple il lui arrivait de monter et de descendre plusieurs fois dans la journée les escaliers un journal à la main).

C'est son oncle Jacques Bedos, qui a travaillé à Radio Alger avant d'entrer à l'ORTF à Paris, qui est à l'origine de sa vocation d'artiste.

Arrivé à Paris en juin 1949 avec ses parents et ses deux demi-sœurs jumelles, il quitte la maison familiale de Rueil-Malmaison en février 1950 et vit de la vente de livres, pratiquant le porte-à-porte5,1. À l'âge de 17 ans, il entre à l’école de la rue Blanche, y apprend le théâtre classique et signe sa première mise en scène à 17 ans et demi : il s'agit de la pièce de Marivaux Arlequin poli par l’amour. Il joue au théâtre mais aussi dans les cabarets, comme La Fontaine des Quatre-Saisons, où il est engagé par François Billetdoux, quand Jacques Prévert, qui lui trouve des talents d'écriture, l'incite à écrire des sketches. Il y interprète son premier sketch, signé par Jacques Chazot, La Galerie 55.

Devant accomplir son service militaire durant la guerre d'Algérie, il fait la grève de la faim et réussit à être réformé pour maladie mentale.

Carrière
En 1965, Guy Bedos débute au music-hall à Bobino en covedette avec la chanteuse Barbara8, puis se lance dans une carrière d'humoriste en formant un duo avec Sophie Daumier. Après leur séparation, il se lance dans une carrière solo, tout en s'affirmant comme un acteur accompli au cinéma et dans des téléfilms.

Au cinéma, dans les années 1970, il est connu pour son rôle récurrent de Simon, médecin étouffé par sa mère juive pied-noir très possessive, dans les films Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis d'Yves Robert.

Depuis, il a réalisé et interprété de nombreux spectacles, dont un avec les comédiens Michel Boujenah et Smaïn, intitulé Coup de soleil à l'Olympia ainsi qu'un duo avec Muriel Robin en 1992.

Il a aussi joué dans des pièces de théâtre comme La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht.

Il a contribué régulièrement à l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo créé par le dessinateur Siné, jusqu'à ce qu'il cesse d'être publié. Il avait pris la défense de Siné lorsque celui-ci avait été accusé d'antisémitisme par le directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val10.

Décès
Le 28 mai 2020, son fils Nicolas Bedos, annonce sur le réseau social Twitter que son père est mort à l'âge de 85 ans.

Vie privée
Guy Bedos a été marié trois fois :

avec Karen Blanguernon (1935-1996), dont il a une fille, Leslie, née en 1957 ; avec Sophie Daumier (1934-2004), épousée le 19 février 1965, dont il a une fille, Mélanie, née en 1977, et dont il adopte le fils, Philippe, né en 1954 et mort le 11 décembre 2010, tout comme sa mère, de la maladie de Huntington ; ils se séparent en 1977 ; avec Joëlle Bercot, née en 1957, épousée en 1978, dont il a deux enfants, Nicolas, né en 1979, et Victoria, née en 1983.
Dans un entretien paru en décembre 2011, il évoque ses proches disparus, et notamment Françoise Dorléac : « J’avais une fiancée, Françoise Dorléac. Depuis sa mort, je ne peux plus passer devant le Louvre sans la voir ». Françoise Dorléac est morte à 25 ans au volant d'une Renault 10 de location en dérapant à trop grande vitesse sur la chaussée, rendue très glissante par un fort orage, en allant prendre (avec retard) un avion à l'aéroport de Nice. Le drame arriva alors même que Guy Bedos prenait difficilement des cours de conduite ; il n'a jamais plus touché un volant depuis.

Il était un gros fumeur, mais l'assumait et n'avait pas peur des conséquences. En 2007, il déclare ainsi lors d'une interview au magazine L'Express : Quand je lis "Fumer tue", ça m'excite.

Engagements publics
Il se revendique « homme de gauche » sans soutenir un parti politique en particulier. Il est désigné par ses adversaires comme l'un des représentants de la gauche caviar, alors que lui se voit comme appartenant à la « gauche couscous ».

Quelquefois en désaccord avec les idées de ses compatriotes pieds-noirs, il se sent tout de même plus proche d'Albert Camus que d'Enrico Macias.

Il est membre du groupe d'intellectuels qui s'oppose à l'extradition du terroriste italien d'extrême gauche Cesare Battisti après 2002. Dès 2008, il apporte son soutien à Yvan Colonna.

À plusieurs reprises, il soutient les militants de l'association Droit au logement. Il est membre de la Ligue des droits de l'Homme.

Membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, il s'implique régulièrement aux côtés de l'association et cosigne, en 2012, un appel aux candidats à l'élection présidentielle leur demandant de s'engager à déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie.

En octobre 2013, lors d'un spectacle, il invective l'ancienne ministre Nadine Morano, déclenchant alors de nombreux commentaires dans les médias. Attaqué en justice par cette dernière, il est relaxé par le tribunal de Nancy. Le 7 juin 2017 la cour de cassation déboute Nadine Morano de ses poursuites contre Guy Bedos.

Le 25 septembre 2015, il déclare sur France Info : Zemmour est juif. Mais il veut être plus français que les Français. Mon grand-père était bâtonnier à Alger, il a milité pour le décret Crémieux qui a fait des juifs d'Algérie des Français. Rétrospectivement, quand je vois Zemmour, je le regrette.

À la primaire citoyenne de 2017, il soutient Arnaud Montebourg et déclare : Je trouve que Manuel Valls est de gauche comme je suis d'extrême droite. Il y a des tas de choses qui m'ont déplu dans son comportement quand il était Premier ministre et même ministre de l'Intérieur. Initialement nommé à la tête du comité de soutien de Montebourg, Bedos commence par refuser de le présider, puis accepte, avant de renoncer définitivement. Il intervient de nouveau, de manière impromptue selon lui, lors de son dernier meeting parisien avant le premier tour, déclarant qu’il était de gauche mais pas socialiste. À cette occasion, il a rappelé qu’il était contre le racisme sous toutes ses formes, tout en précisant :

« Mais je ne suis pas toujours d’accord avec la façon dont mes amis musulmans traitent les femmes. Je le dis. Je m’en fous si ça déplaît à certains. »

Guy Bedos vient soutenir Jean-Luc Mélenchon, qu'il avait déjà soutenu à l’élection présidentielle de 2012, à la marche pour la VIe République de La France insoumise, le 18 mars 2017. Il vote pour Emmanuel Macron au second tour de là présidentielle, considérant que battre le Front national est « une urgence absolue ».

Il signe une pétition en soutien à Gérard Filoche, exclu du Parti socialiste à la suite d'un tweet jugé antisémite, en soulignant l'atteinte portée à l’honneur d’un militant qui a consacré sa vie entière à défendre les libertés syndicales et le Code du travail, à lutter contre le racisme et l’antisémitisme.

Condamnation En 1995, Guy Bedos est condamné par le conseil des prud'hommes de Tours pour avoir licencié abusivement un couple qu'il avait embauché pour s'occuper de l'entretien d'un château loué.

Source : Wikipédia - Fait le 29 mai 2020 par Philippe de CinéMémorial.

 

Filmographie

 

35 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
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2011 - MOI, MICHEL G., MILLIARDAIRE, MAÎTRE DU MONDE

 

2010 - ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE

 

2007 - SURVIVRE AVEC LES LOUPS

 

2006 - JUNGLE .LA

 

2003 - CLEFS DE BAGNOLE .LES

 

1997 - SOUS LES PIEDS DES FEMMES

 

1995 - HOMME EST TOMBÉ DANS LA RUE .UN

 

1991 - CONTRE L'OUBLI

 

1991 - BAL DES CASSE-PIEDS .LE

 

1987 - IL EST GÉNIAL PAPY

 

1986 - SAUVE-TOI LOLA

 

1984 - RÉVEILLON CHEZ BOB

 

1979 - MÊME LES MÔMES ONT DU VAGUE À L'ÂME

 

1977 - NOUS IRONS TOUS AU PARADIS

 

1976 - ÉLÉPHANT, ÇA TROMPE ÉNORMÉMENT .UN

 

1974 - JARDIN QUI BASCULE .LE

 

1971 - POUCE

 

1971 - OEUF .L'

 

1969 - PISTONNÉ .LE

 

1969 - APPELEZ-MOI MATHILDE

 

1966 - SEPT HOMMES ET UNE GARCE

 

1964 - COPAINS .LES

 

1964 - AIMEZ-VOUS LES FEMMES

 

1963 - SOUPE AUX POULETS .LA

 

1963 - DRAGÉES AU POIVRE

 

1963 - CARAMBOLAGES

 

1962 - EMPIRE DE LA NUIT .L'

 

1961 - CE SOIR OU JAMAIS

 

1961 - CAPORAL ÉPINGLÉ .LE

 

1959 - MILLIÈME FENÊTRE .LA

 

1958 - TRICHEURS .LES

 

1958 - SACRÉE JEUNESSE

 

1956 - COURTE TÊTE

 

1956 - CE SOIR LES JUPONS VOLENT

 

1955 - FUTURES VEDETTES

 

7 PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
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2013 - HABIT NE FAIT PAS LE MOINE .L'
Court-métrage de Sandrine Veysset

 

2007 - KAAMELOTT

 

2005 - FAMILLE PAS COMME LES AUTRES .UNE

 

2003 - C'EST LA VIE, CAMARADE !

 

1999 - CHÈRE MARIANNE (série TV de cinq épisodes)

 

1987 - BONNE CHANCE, MONSIEUR PIC

 

1963 - RAISINS VERTS .LES

 

_______________________FIN_____________________

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