Hommage à FRANK SINATRA

»Source : basilnelson de Movie Legends -- Ajout de la vidéo le 01 octobre 2011 par Philippe de CinéMémorial

 

Fils de Martin Anthony Sinatra, (Boxeur professionnel italien), et de Natalie Della.
Après avoir été journaliste sportif, il obtient un prix dans un concours radiophonique et devient chanteur dans les grandes formations d'Harry James et, surtout, de Tommy Dorsey. Surnommé (La voix), il devient bientôt l'idole des jeunes filles d'Amérique en guerre. Il entre à Hollywood, logiquement, par le biais musical. Après s'être contenté de jouer son propre rôle de chanteur d'orchestre (Amour et swing, 1942). Il joue le faire-valoir maigrichon et attendrissant de l'athlétique Gene Kelly (Escale à Hollywood, 1945) position un peu inconfortable dont il se tire avec talent et humour. En revanche, les comédies musicales construites autour de lui se soldent par des échecs (Tout le monde chante, 1947).

Victime dune hémorragie des cordes vocales au début des années 50, il voit sa carrière de chanteur et d'acteur soudain s'effondrer. Il se bat pour obtenir un rôle secondaire dans la grande production (Tant qu'il y aura des hommes, 1953) et accepte un cachet dérisoire de 8000 dollars. Son excellente composition de soldat timide et écrasé lui vaut la consécration de L'Oscar du meilleur second rôle. Dès lors, il entre dans la légende. Ayant retrouvé sa voix, il reprend sa carrière dorée de « prince des crooners », tout en continuant à tourner dans des films de qualité fort irrégulière. Il peut être à l'aise dans tous les genres, du petit western à la comédie mondaine où il courtise Grace Kelly avec distinction.

Il s'est aussi acquis une réputation de dilettante capricieux et volontiers tyrannique; grisé par sa célébrité et ses relations toutes puissantes, il a produit un certain nombre de films qui restent, faute de réelle direction, - lui-même voulant tout contrôler - fort médiocres. Personnalité complexe et multiple, il peut simultanément exiger des cachets exorbitants et se montrer d'une générosité pour des œuvres de bienfaisance, prendre de gros risque pour maintenir Albert Maltz - un des dix de Hollywood - comme scénariste, et produire des films dont les orientations sont tout sauf libérales. En dépit de l'annonce officielle de son retrait de toute activité publique en 1971, il continue à tourner de façon sporadique (Cannonbal 2, 1984). Il décéde d'une crise cardiaque, mais avait en même temps un cancer de la vessie.

Source : Nathalie Van - Fait le 5 février 2011 par Philippe de CinéMémorial.

SES RÉCOMPENSES :

 

1977 - Prix Pomme d'Or - Star masculine de l'année, Golden Apple Awards, États-Unis.

1974 - Prix pomme acide - Golden Apple Awards, États-Unis.

1973 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Guilde des acteurs de cinéma, États-Unis.

1971 - Prix Cecil B. DeMille - Golden Globes, États-Unis.

1971 - Prix Humanitaire Jean Hersholt - Academy Awards, États-Unis.

1960 - Pour : CAN-CAN - Laurel d'Or - Meilleure interprétation musicale masculine, États-Unis.

1958 - Pour : COMME UN TORRENT - Laurel d'Or - Meilleure interprétation dramatique masculine, États-Unis.

1957 - Pour : La blonde ou la rousse - Golden Globe - Meilleur acteur de cinéma catégorie musical ou comédie, États-Unis.

1957 - Pour : LA BLONDE OU LA ROUSSE - Laurel d'Or - Meilleure interprétation musicale masculine, États-Unis.

1953 - Pour : TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES - Oscar - Meilleur second rôle masculin, États-Unis.

1953 - Pour : TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES - Golden Globe - Meilleur second rôle masculin, États-Unis.

1951 - Prix pomme acide de l'acteur le moins coopératif - Golden Apple Awards, États-Unis.

1946 - Prix pomme acide de l'acteur le moins coopératif - Golden Apple Awards, États-Unis.