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Profession:
Acteur, réalisateur et scénariste français.
Date et lieu de naissance:
18-11-1918, à Alexandrie en Égypte.
Date et lieu du décès:
18-08-1995, à Paris en France.
Cause du décès:
De cause naturelle à l'âge de 76 ans.
Nom de naissance:
Alexandre Joffé.
État civil:
Marié en 19?? avec : Renée Asseo - jusqu'au décès d'Alex en 1995.
Ils eurent trois enfants - Père du réalisateur Arthur Joffé.
Taille:
?
Il avait connu un grand succès dans les années 60, tournant notamment sept longs métrages avec Bourvil.
Cinéaste français né Alexandre Joffé le 18 novembre 1918 en Bulgarie. Après des études à l’École Technique de Photo et de Cinéma, il fait ses débuts dans les années quarante comme assistant opérateur (pour Léonce-Henri Burel, Fred Langenfeld, Eugène Schüftan, Michel Kelber, Henri Alekan, entre autres), s’essaie un temps au montage puis devient secrétaire particulier du scénariste Jean Aurenche, qui lui communique son goût pour l’écriture et lui permet de se lancer dans la rédaction de scripts, spécialité dans laquelle il va briller très vite en collaborant notamment aux sujets de "Ne le criez pas sur les toits" de Jacques Daniel-Norman, (1943), et "Florence est folle" de Georges Lacombe (1944), (qu’il adaptera d’ailleurs pour le théâtre sous le titre de «Chère Florence»).
Après la guerre, il devient auteur professionnel de scénarios et signe entre autres ceux de "Tant que je vivrai" de Jacques de Baroncelli (1946), "Adieu chérie" de Raymond Bernard (1946), "Christine se marie" de René Le Hénaff (1946), "L’Assassin n’est pas coupable", de René Delacroix (1946), "La Fille du diable" de Henri Decoin (1946), "Millionnaire d’un jour" d’André Hunebelle, (1949). En 1950, il écrit les scripts originaux du "84 Prend des vacances" de Léo Joannon, de "Trois télégrammes" de Henri Decoin; en 1951, ceux de "Sans laisser d’adresse" de Jean-Paul Le Chanois, "Nous irons à Monte Carlo" de Jean Boyer, "Seul dans paris" de Hervé Bromberger, "Le Désir et l’amour" de Henri Decoin, et en 1953 celui de "Femmes de paris" de Jean Boyer.
Sa notoriété reconnue lui donne enfin l’occasion de se tourner vers la réalisation – il était passé une première fois derrière la caméra en 1947 avec "Six heures à perdre", réalisé en collaboration. Dès ses premiers films, se fait sentir son originalité d’inspiration : "Lettre ouverte", comédie avec Robert Lamoureux, "Les Hussards", une farce historique désinvolte, avec Bourvil et Bernard Blier, qui connaît un grand succès, "Les Assassins du dimanche" qui traite, sur un ton ambigu, d’un sujet très sérieux (les drames de conscience d’un garagiste dont la maladresse risque de provoquer un grave accident). Ces activités ne l’empêchent toutefois pas d’adapter "Je reviendrai à kandara" (1956) de Victor Vicas.
Avec "Les Fanatiques", Alex Joffé construit un suspense à l’américaine en mettant en scène un patriote terroriste (curieusement incarné par Pierre Fresnay), résolu à faire sauter l’avion dont il est le passager parce que le dictateur de son pays se trouve à bord. Ensuite, le cinéaste s’oriente vers le policier en adaptant Auguste Le Breton avec "Du rififi chez les femmes", à l’atmosphère très noire. Dans les années soixante, il deviendra l’un des cinéastes attitrés de Bourvil en le dirigeant dans pas moins de cinq films, "Le Tracassin, les culottes rouges", "La Grosse caisse" et surtout deux de ses plus gros succès, "Fortunat", mélodrame avec Michèle Morgan, et "Les Cracks", qui décrit la course cycliste Milan-San Remo au cours des pittoresques années dix.
Il est également l’auteur d’un film d’humour juif tourné en Israël et entièrement construit autour de la personnalité de Robert Hirsch, "Pas question le samedi". En 1958, la revue “Cinéma” disait de lui qu’il «s’intéresse à ses histoires, sympathise avec ses personnages, croit à ce qu’il fait et le fait bien. Et rachète souvent les aspects un peu conventionnels de ses scénarios par la primauté qu’il accorde aux détails apparemment inutiles… Son habileté à poser des “problèmes” sans chausser de gros sabots peut aider à réconcilier notre cinéma avec les idées». C’est en effet son humour qui lui a permis de traiter des sujets très mélodramatiques sur le ton du vaudeville.
Auteur complet de la plupart de ses films (c’est assez rare dans le cinéma français) et brillant directeur d’acteurs, Alex Joffé, malgré une carrière peu prolifique (douze films), fut un authentique cinéaste au ton plein de verve et à l’inspiration fort originale et beaucoup d’historiens regrettent qu’il n’ait pas tourné davantage. Il est décédé à Paris, le 18 août 1995. Son fils Arthur est lui aussi cinéaste ("Harem", 1985; "Alberto express", 1990).
Source : Cineclubdecaen - Fait le 26 décembre 2017 par Philippe de CinéMémorial.
 
12 FILMS COMME RÉALISATEUR
1968 - CRACKS .LES
1965 - GROSSE CAISSE .LA
1964 - PAS QUESTION LE SAMEDI
1962 - CULOTTES ROUGES .LES
1961 - TRACASSIN OU LES PLAISIRS DE LA VILLE .LE
1960 - FORTUNAT
1958 - DU RIFIFI CHEZ LES FEMMES
1957 - FANATIQUES .LES
1955 - HUSSARDS .LES
1955 - ASSASSINS DU DIMANCHE .LES
1952 - LETTRE OUVERTE
1946 - SIX HEURES À PERDRE
31 FILMS COMME SCÉNARISTE :
1968 - CRACKS .LES
1965 - GROSSE CAISSE .LA
1964 - PAS QUESTION LE SAMEDI
1962 - CULOTTES ROUGES .LES
1961 - TRACASSIN OU LES PLAISIRS DE LA VILLE .LE
1960 - FORTUNAT
1958 - DU RIFIFI CHEZ LES FEMMES
1957 - JE REVIENDRAI À KANDARA
1957 - FANATIQUES .LES
1955 - HUSSARDS .LES
1955 - ASSASSINS DU DIMANCHE .LES
1954 - AVENTURIER DE SÉVILLE .L'
1953 - TAXI
1952 - LETTRE OUVERTE
1952 - FEMMES DE PARIS
1951 - SEUL DANS PARIS
1950 - SANS LAISSER D'ADRESSE
1950 - TROIS TÉLÉGRAMMES
1951 - NOUS IRONS À MONTE-CARLO
1949 - MILLIONNAIRES D'UN JOUR
1949 - EL MAGO
1949 - 84 PREND DES VACANCES .LE
1948 - EL SUPERSABIO
1946 - SIX HEURES À PERDRE
1945 - FILLE DU DIABLE .LA
1945 - CHRISTINE SE MARIE
1946 - ASSASSIN N'EST PAS COUPABLE .L'
1945 - TANT QUE JE VIVRAI
1945 - ADIEU CHÉRIE
1943 - NE LE CRIEZ PAS SUR LES TOITS
1943 - FLORENCE EST FOLLE
3 FILMS COMME ACTEUR :
1985 - HÔTEL DU PARADIS
1960 - TIREZ SUR LE PIANISTE
1957 - AMOUR DE POCHE .UN
_______________________FIN_____________________