OLGA VAREN

Vue 16273 fois

Profession:
Actrice et réalisatrice de télévision française, d'origine russe.

Date et lieu de naissance:
05-05-1928, à Pancevo en Serbie.

Date et lieu du décès:
03-09-2009, à Villejuif, Val-de-Marne, France.

Cause du décès:
D'un cancer à l'âge de 81 ans.

Nom de naissance:
Olga Baïdar-Poliakoff, Olga Ken dite Olga Varen.

État civil:
?

Taille:
?

Commentaires: 0

Anecdotes

Immigrés de Russie après la Révolution de 1917, ses parents se réfugient en France. Son père Vladimir de Poliakoff, chanteur d'opéra, et sa mère Militza Envald, danseuse étoile, ils ont quatre enfants, tous voués au spectacle :


OLGA (1928-2009) : Olga Varen, actrice et réalisatrice de télévision ;
TANIA (1930-1980) : Odile Versois, actrice ;
MILITZA (1932-1988) : Hélène Vallier, actrice ;
MARINA (1938-) : Marina Vlady, actrice.

Elle a résidé à Fougères (Ille-et-Vilaine).

 

photos

(Glissez vers la gauche pour découvrir toutes les photos)

Biographie

Le 3 septembre 2009, Olga Baidar Poliakoff s’est éteinte, vaincue par une rechute du cancer qu’elle avait réussi à juguler pendant presque quarante ans.

C’était mon amie, presque de toujours. Pendant une quinzaine d’années, elle fut membre de notre Conseil d’administration, l’enrichissant de sa forte personnalité, apportant une contribution précieuse par son expérience et sa passion pour les arts et les lettres.

L’aînée des sœurs Poliakoff vient de disparaître bien après ses deux sœurs, Odile Versois et Hélène Vallier, mortes à la cinquantaine en pleine célébrité. Par leur personnalité, leur beauté, leur talent, leur générosité et leur énergie, elles ont fait rayonner l’art en France pendant les dernières décennies du XXe siècle.


Le sens de la beauté, le respect des traditions familiales, la rigueur morale, leur ont été inculqués dès l’enfance par leurs parents, deux grands artistes russes qui leur apprirent le bonheur malgré la pauvreté, communiant dans l’amour du chant, de la danse : leur père était baryton, leur mère avait étudié la danse avant la Révolution russe dans le collège le plus huppé de Russie, l’Institut Smolny, où l’on éduquait les jeunes filles aristocrates du pays. Elle était fille de général. Très jeune, Olga dut apporter sa contribution financière à cette famille sans le sou. Elle accepta de médiocres tournées à l’étranger, sur des scènes de music-hall.

On admirait Olga pour son courage, sa lucidité, sa chaleur humaine, et aussi pour la sûreté de son jugement en matière artistique. Elle avait « l’œil », comme disaient ses sœurs, et décelait avec une étonnante rapidité, le faux, le manque de probité, la frime. Infatigable lectrice, elle connaissait, outre les livres français, la littérature russe et les grands mouvements littéraires américains. Sa conversation était étincelante. Je me souviens d’un film qu’elle avait réalisé sur le féminisme américain, qui surprenait par sa densité, avec des séquences rapides, nerveuses, toujours adéquates.

Après être passée par le music-hall et la comédie (elle a fait partie de la troupe Grenier Hussenot), elle fit un long passage, jusqu’à sa retraite, à Antenne 2. Quatre enfants, de nombreux amis, une vitalité exceptionnelle, lui ont permis de supporter les grandes épreuves de la vie : divorce, cancer, décès de ses deux sœurs bien aimées. Cette vie intense vient de se terminer.

Je pense soudain aux derniers mots d’Olga, dans « Les trois sœurs » de Tchekhov, que ses sœurs avaient brillamment interprétées au Théâtre Hébertot : « La musique est si gaie, si pleine d’entrain, et on a si envie de vivre. Ô Mon Dieu, le temps passe et nous partirons pour toujours, on nous oubliera, on oubliera nos visages, nos voix, on ne saura plus si nous étions nombreux, mais pour ceux qui viendront après nous, nos souffrances se transformeront en joie, le bonheur et la paix régneront sur la terre... La musique est si gaie, si joyeuse, on se croirait sur le point de savoir pourquoi nous vivons, pourquoi nous souffrons...Si l’on pouvait savoir, si l’on pouvait savoir... »

J’adresse à ses enfants et ses petits-enfants, à sa sœur Marina Vlady, aux familles Pozzo di Borgo et Lesnoff, mes profondes condoléances.

Source : https://www.over-blog.com/ - Fait le 07 septembre 2015 par Philippe de CinéMémorial.

 

Filmographie

 

8 LONGS MÉTRAGES DÉTAILLÉS
_________________________________

 

1993 - CIBLE ÉMOUVANTE

 

1992 - JOIE DE VIVRE .LA

 

1988 - BONJOUR L'ANGOISSE

 

1987 - INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ÊTRE .L'

 

1955 - SOPHIE ET LE CRIME

 

1954 - JOURS D'AMOUR

 

1953 - GRAND GALA

 

1949 - ORAGE D'ÉTÉ

 

1 COURT MÉTRAGE :
____________________________________________

1961 - J'AI HUIT ANS

 

___________________________FIN_____________________

 

commentaires (0)