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Profession:
Acteur et homme de théâtre américain.
Date et lieu de naissance:
16-05-1905, à Grand Island, Nebraska. États-Unis.
Date et lieu du décès:
12-08-1982, à Los Angeles, Californie, États-Unis.
Cause du décès:
D'une crise cardiaque à l'âge de 77 ans.
Nom de naissance:
Henry Jaynes Fonda.
État civil:
Marié le 25 décembre 1931 avec l'actrice : MARGARET SULLAVAN
Divorcé après deux mois de mariage en février 1932.
Marié le 16 septembre 1936 avec : FRANCES FORD SEYMOUR
Jusqu'au décès de Frances le 14 octobre 1950.
Ils eurent deux enfants : l'actrice Jane Fonda, née le 21 décembre 1937 et l'acteur, Peter Fonda, né le 23 février 1940.
Marié le 28 décembre 1950 avec : SUSAN BLANCHARD - divorcé en 1956.
1 fille de Susan adopté par Henry Fonda : Amy.
Marié le 10 mars 1957 avec la comtesse : ADFERA FRANCHETTI
Divorcé en 1961.
Marié en 1965 avec : SHIRLEE MAE ADAMS
Jusqu'au décès d'Henry en 1982.
Liaison avec l'actrice : JOAN CRAWFORD.
Taille:
(185 cm)
Fils de William Brace Fonda et de Herberta Jaynes.
Père de Jane Fonda et Peter (Tout deux acteurs)
Grand-père de Bridget Fonda, Justin Fonda et Troy Garity.
Ses parents quittent Grand Island pour Omaha où ils installent une petite imprimerie. Henry fait ses études à la Central High School d'Omaha puis à l'université du Minnesota où il se passionne pour le journalisme.
La Seconde épouse d'Henry Fonda la mère de Jane, la radieuse femme du monde Frances Ford Seymour, souffrait aussi du regard désapprobateur du patriarche. Déformée par une opération des seins ratée, elle sombre dans la dépression et se tranche la gorge dans un hôpital psychiatrique quand Jane a 12 ans. Honteuse de sa mère, Jane agit pendant des décennies comme "une immaculée conception à l'envers, née d'un homme sans l'aide d'une femme". Elle a plus de 60 ans quand elle reconstitue le puzzle de sa vie et découvre que sa mère a subi des sévices sexuels pendant son enfance.
Durant la seconde guerre mondiale, Henry est nommé Lieutenant, et pour son héroïsme, remporte une Étoile de Bronze et une Citation Présidentielle.
En août 1942, au moment même où sort "La Poupée Brisée", il s'engage dans la Marine américaine. Il sert sur un destroyer puis à Guam et enfin à New York, il est démobilisé en octobre 1945. Après avoir tourné sous la direction de John Ford "La Poursuite Infernale", il succède à Jean Gabin dans "The Long Night".
En 1964, Henry Fonda personnifie dans "Point Limite" le président des Etats-Unis lui confronté à la guerre nucléaire. L'année suivante, il retourne à Broadway pour y jouer "Generation" de William Goodhart. Henry Fonda devient l'un des acteurs américains les plus connu.
Il avait, enfin obtenu son premier Oscar d'interprétation quelques semaines avant sa mort pour son dernier film "La Maison Du Lac". Comme il était trop malade pour venir le chercher, c'est sa fille Jane qui le reçut pour lui.
Son étoile se trouve sur Hollywood Walk of Fame - 1601 Vine street.
Henry Fonda décède le 12 août 1982 à Los Angeles d'une crise cardiaque.
Source : basilnelson de Movie Legend -- Ajout de la vidéo le 08 novembre 2007 par Philippe de CinéMémorial
Étudiant journaliste piqué par la mouche du théâtre, il rejoint, en 1928, la jeune compagnie des University Players qui regroupe, entre autres, Joshua Logan, Margaret Sullavan, qu'il allait épouser, et James Stewart, l'ami de toujours. En 1929, il débute à Broadway. En 1934, il s'y fait remarquer et, la même année, Hollywood l'appelle pour recréer au cinéma le rôle qui l'avait lancé sur les planches : la Jolie Batelière (V. Fleming, 1935). Henry Fonda jouait un jeune campagnard, emploi dont il parviendra difficilement à se débarrasser. C'est à la famille cinématographique des Charles Ray, Richard Barthelmess ou Charles Farrell qu'il semble alors appartenir. De nombreuses fois marié, vedette adulée de la scène (sur laquelle il ne renoncera jamais à paraître), il était aussi, dans les dernières années de sa vie, un populaire acteur de télévision : il a embrassé toutes les expressions qui s'offraient à son métier d'acteur.
Une longue interruption (1948-1955), consacrée au théâtre, scinde sa carrière cinématographique en deux périodes, nettement distinctes. Jeune acteur courtisé par le cinéma qui lui fait les honneurs d'un début en vedette, il devient vite le partenaire masculin que les stars à forte personnalité se disputent. Barbara Stanwyck (Miss Manton est folle), Sylvia Sidney (la Fille du bois maudit; J'ai le droit de vivre) ou Bette Davis (Une certaine femme; l'Insoumise) se le partagent. Mais il est déjà évident que Fonda n'est pas un fade jeune premier : opposée à l'énergie de Barbara Stanwyck, à l'émotion de Sylvia Sidney ou à la nervosité de Bette Davis, sa tranquillité sereine et grave a, elle aussi, l'art de séduire le spectateur.
Dès 1935, quand il succède à Richard Barthelmess dans la seconde version d'À travers l'orage (H. King), il a su s'inventer un personnage d'innocent honnête et solide qui lui deviendra familier. Malgré ses rapports tendus avec Fritz Lang, il donne la pleine mesure de son talent dans sa composition de délinquant fugitif et haletant de J'ai le droit de vivre. Par ailleurs, la cohabitation avec une autre grande vedette masculine, Pat O'Brien (Rivalité) ou Tyrone Power (le Brigand bien-aimé), ne l'empêche pas de tirer habilement son épingle du jeu en " composant " avec précision (ainsi le Frank James chiquant de ce dernier film). En 1939, avec un faux nez qui ne diminue en rien l'intensité de son regard, il est le jeune Abraham Lincoln de Vers sa destinée et inaugure ainsi, dans l'enthousiasme, sa collaboration fructueuse avec John Ford. C'est aussi, paradoxalement, l'époque des rancœurs qui commence. Pour être l'inoubliable Tom Joad, avec dans ses yeux toute la misère du monde (les Raisins de la colère, 1940), il doit accepter trois ou quatre films de routine que la Fox lui impose. Ce compromis ne lui convient pas et son absence, due à la guerre, creuse le fossé : en 1948, après le Massacre de Fort Apache, il se retire. Plus tard, réconcilié avec lui-même, Fonda se reverra avec plaisir dans des productions modestes où il fait merveille, comme The Big Street (1942).
Il revient au cinéma avec Permission jusqu'à l'aube (1955), qu'il avait fait triompher à Broadway. Il se brouille avec Ford, mais accepte les propositions qui affluent : le scrupuleux Pierre de Guerre et Paix, le pathétique Faux Coupable ou l'honnête juré de Douze Hommes en colère. Le goût du cinéma lui revient et il semble s'amuser. Ce qui explique que cet homme intransigeant se soit transformé avec délectation en incarnation démoniaque dans les Cinq Hors-la-loi (Vincent McEveety, 1968) ou Il était une fois dans l'Ouest (S. Leone).
C'est ainsi encore que se justifient ses apparitions dans des films médiocres. Le regard de source claire, le pas mesuré, le geste économe suggèrent l'honnêteté, même dans une composition frénétique comme J'ai le droit de vivre. Sa voix articulée, aux trémolos étouffés, fait vibrer les monologues (les conclusions des Raisins de la colère et de l'Étrange Incident). Mais il sait aussi se taire et son visage sobre de Christ aux douleurs balaye tout (le bouleversant Faux Coupable). Tout en lui est si limpide qu'il a souvent navigué aux confins de la naïveté (la Fille du bois maudit, le Brigand bien-aimé ou Chad Hanna).
Acteur avant tout, Henry Fonda est, entre tous, un visage ami, intime. Il suscite l'identification et la compréhension. Il murmure la confidence à l'oreille du public. Il s'est servi de ce rapport privilégié pour s'assurer une des plus belles " sorties " qu'un acteur n'ait jamais eues. Dans la Maison du lac (1981), professeur à la limite de la décrépitude, il sait, avec un art consommé, jusqu'où il peut être grossier ou mufle. Il s'effraie de l'obscurité d'une forêt, signe de sa mort prochaine, il joue son agonie, puis, finalement, revit, précairement, illusoirement. Comme pour nous dire que, malgré une issue qu'il savait inévitable, son visage de bon pain serait toujours là. Clair, ouvert, généreux, personnification d'un certain idéal démocratique, mais aussi, furtivement calculateur ou durci, humain, son visage est un miroir.
1982 - Pour le film : LA MAISON DU LAC - Oscar - Meilleur acteur, États-Unis.
1982 - Pour le film : LA MAISON DU LAC - Le Golden Globe - Meilleur acteur de cinéma catégorie drame, États-Unis.
1981 - Pour le film : LA MAISON DU LAC - Prix NBR - Meilleur acteur - National Board of Review, États-Unis.
1981 - Prix Pomme d’Or - Star masculine de l’année - Golden Apple Awards, États-Unis.
1980 - Prix Cecil B. DeMille - Golden Globes, États-Unis.
1978 - Prix pour l’ensemble de sa carrière par l’American Film Institut, États-Unis.
1958 - Pour le film : DOUZE HOMMES EN COLÈRE - Diplôme du mérite - Meilleur acteur étranger - Jussi Awards, Finlande
1958 - Pour le film : DOUZE HOMMES EN COLÈRE - Prix BAFTA - Meilleur acteur étranger aux British Academy Awards, Royaume-Uni.
89 LONGS MÉTRAGES
1979 - METEOR
1979 - CITÉ EN FEU
1979 - WANDA NEVADA
1978 - INÉVITABLE CATASTROPHE .L'
1978 - FEDORA
1977 - GRANDE BATAILLE .LA
1976 - GREAT SMOKEY RALBLOCK .THE
1976 - TENTACULES
1976 - TOBOGGAN DE LA MORT .LE
1976 - BATAILLE DE MIDWAY .LA
1974 - DERNIERS JOURS DE MUSSOLINI .LES
1973 - FLIC VÉREUX .UN
1973 - NOCES DE CENDRES
1973 - MON NOM EST PERSONNE
1973 - SERPENT .LE
1972 - PONEY ROUGE .LE
1971 - CLAN DES IRRÉDUCTIBLES .LE
1970 - TROP TARD POUR LES HÉROS
1969 - REPTILE .LE
1969 - IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST
1968 - TIENS, LES MIENS, LE NÔTRE .LES
1968 - ÉTRANGLEUR DE BOSTON .L'
1969 - ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB
1968 - POLICE SUR LA VILLE
1967 - CINQ HORS-LA-LOI .LES
1966 - GROS COUP À DODGE CITY
1966 - FRONTIÈRE EN FLAMMES
1964 - POINT LIMITE
1965 - BATAILLE DES ARDENNES .LA
1965 - GUERRE SECRÈTE
1964 - VIERGE SUR CANAPÉ .UNE
1965 - PREMIÈRE VICTOIRE
1963 - MORS AUX DENTS .LE
1963 - QUE LE MEILLEUR L'EMPORTE
1963 - MONTAGNE DES NEUF SPENCER .LA
1962 - CONQUÊTE DE L'OUEST .LA
1962 - TEMPÊTE À WASHINGTON
1961 - JOUR LE PLUS LONG .LE
1959 - HOMME QUI COMPREND LES FEMMES .L'
1959 - HOMME AUX COLTS D'OR .L'
1958 - FEUX DU THÉÂTRE .LES
1957 - DU SANG DANS LE DÉSERT
1957 - DOUZE HOMMES EN COLÈRE
1956 - FAUX COUPABLE .LE
1956 - GUERRE ET PAIX
1955 - PERMISSION JUSQU'À L'AUBE
1953 - MAIN STREET TO BROADWAY
1949 - ANGE DE LA HAINE .L'
1948 - MASSACRE DE FORT APACHE .LE
1947 - LONG NIGHT .THE
1947 - FOLLE ENQUÊTE .LA
1947 - FEMME OU MAÎTRESSE
1947 - DIEU EST MORT
1946 - POURSUITE INFERNALE .LA
1943 - ÉTRANGE INCIDENT .L'
1943 - AVENTURE EN LIBYE
1942 - MALE ANIMAL .THE
1942 - SIX DESTINS
1942 - QUI PERD GAGNE
1942 - NIGAUD MAGNIFIQUE .LE
1942 - POUPÉE BRISÉE .LA
1941 - COEUR PRIS AU PIÈGE .UN
1941 - TU M'APPARTIENS
1941 - APPEL DU NORD .L'
1940 - RAISINS DE LA COLÈRE .LES
1940 - ROMAN DE LILLIAN RUSSELL .LE
1940 - RETOUR DE FRANK JAMES .LE
1940 - BELLE ÉCUYÈRE .LA
1939 - VERS SA DESTINÉE
1939 - SUR LA PISTE DES MOHAWKS
1939 - LAISSEZ-NOUS VIVRE
1939 - ET LA PAROLE FÛT
1939 - BRIGAND BIEN-AIMÉ .LE
1938 - MISS MANTON EST FOLLE
1938 - GARS DU LARGE .LES
1938 - COLLÈGE MIXTE
1938 - BLOCUS
1938 - INSOUMISE .L'
1937 - CERTAINE FEMME .UNE
1937 - RIVALITÉ
1937 - J'AI LE DROIT DE VIVRE
1937 - BAIE DU DESTIN .LA
1936 - SPENDTHRIFT
1936 - DIABLE AU CORPS .LE
1936 - FILLE DU BOIS MAUDIT .LA
1935 - GRISERIES
1935 - À TRAVERS L'ORAGE
1935 - JOLIE BATELIÈRE .LA
1 DOCUMENTAIRE
1971 - AMERICAN WEST OF JOHN FORD .THE
PARTICIPATIONS POUR LA TÉLÉVISION
1981 - SUMMER SOLSTICE
1980 - JILTING OF GRANNY WEATHERALL .THE
1980 - OLDEST LIVING GRADUATE .THE
1980 - DROIT À LA JUSTICE .LE
1979 - RACINES 2
1979 - FAMILY
1978 - HOME TO STAY
1977 - SOLDIER'S HOME
1976 - CAPTAINS AND THE KINGS
1976 - ALMOS' A MAN
1976 - COLLISION COURSE : TRUMAN VS. MacARTHUR
1974 - CLARENCE DARROW
1973 - RED PONY .THE
1973 - CAMION EN OR MASSIF .UN
1971 - AH ! QUEL FAMILLE
1970 - BILL COSBY SHOW .THE
1969 - KRAFT MUSIC HALL .THE
1967 - HOMME EN FUITE .L'
1964 - BELL TELEPHONE HOUR .THE
1963 - DICK POWELL SHOW .THE
1960 - NBC WHITE PAPER
1959 - DEPUTY .THE
1955 - PRODUCER'S SHOWCASE
1955 - GENERAL ELECTRIC THEATER
1953 - MEDALLION THEATRE
1950 - SHOWTIME U.S.A.
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02-12-2009 11:17:18