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Profession:
Réalisateur, Scénariste et Producteur japonais,
Date et lieu de naissance:
23-03-1910, à Tokyo au Japon.
Date et lieu du décès:
06-09-1998, à Setagaya à Tokyo, au Japon.
Cause du décès:
Hémorragie cérébrale à l'âge de 88 ans.
Nom de naissance:
Akira Kurosawa - Surnom : l'Empereur - Wind Man
État civil:
Veuf de l'actrice : YÔKO YAGUCHI (21-05-1945 - 01 février 1985)
Ils eurent 2 enfants : 1 fils : Hisao, né 20 décembre 1945 et 1 fille : Kazuko.
Taille:
(184 cm )
Famille de 9 enfants, issue d'une longue lignée de samouraïs. Son père était directeur dans un établissement d'enseignement. Sa mère, plus prosaïque, était issue d'une famille commerçante
George Lucas fur inspiré par le film "La Forteresse cachée" et en fit un film "Star Wars"
Il fut marqué très fort par la disparition de son frère "Heigo" qui se suicida en 1933.
C'est à la suite d'un accident que Kurosawa fut obsédé par le sang. Alors qu'il traversait une rue avec son chien, celui-ci passa sous un tramway et fut coupé en deux. Cette image le marqua durablement à tel point qu'il ne put plus manger de viande rouge et saignante.
En 1959, Akira fonde sa propre societé de production.
il fut décoré par le président Tito de la Yougoslavie en 1971.
Kurosawa était un fin gourmet reconnu, et dépensait d'importantes sommes dans le budget de la production pour l'alimentation de l'équipe.
Jeunesse spartiate
Kurosawa est né en 1910. Son père, sévère, très attentif à la discipline du bushido (les arts martiaux), était le descendant d'une lignée de samouraïs. Sa mère, plus prosaïque, était issue d'une famille commerçante. Sous l'autorité militaire de son père, qui lui concocte un emploi du temps spartiate fait de sports, de dévotions religieuses et d'enseignements, le jeune Akira commence à nourrir quelques complexes : «J'étais un enfant pleurnichard, aux traits efféminés; bon escrimeur - adepte du kendo, en éducation physique, j'étais presque nul». Tout ganache qu'il est, M. Kurosawa père n'est pas fermé au plaisir. Il emmène régulièrement ses enfants au cinéma, permettant ainsi au jeune Akira de découvrir les serials américains et les westerns avec William Hart.
A l'école, l'enfant n'est pas brillant. «L'école était pour moi, dira-t-il, synonyme de cachot.» C'est pourtant là que sa vie va changer une première fois : sous l'influence d'un «bon maître», Tachikawasan. Alors que le jeune élève est timide et renfermé, persuadé de son infériorité, l'instituteur vante un de ses dessins, pourtant pas spécialement réussi, le gratifie d'une bonne note et fait naître en lui un véritable intérêt pour cette discipline. Mieux, une vocation qui ne se démentira plus.
Le deuxième «bon maître» de cette époque, c'est son frère Heigo, de quatre ans son aîné. «En termes d'intelligence, écrira Akira, mon frère et moi avions dix années d'écart...» Heigo est un enfant puis un jeune homme cultivé, non conformiste, dont les avis contrebalancent l'éducation paternelle. A Akira, il fait découvrir Dostoïevski, auteur qui influencera son oeuvre future. Quand se produit le tremblement de terre de 1923, qui détruit une partie de Tokyo, c'est encore ce frère qui l'oblige à visiter les ruines de la capitale pour fortifier son regard. Il lui déclare: «Regarde bien, maintenant. Si tu fermes les yeux devant un spectacle effrayant, la terreur va finir par te gagner; si tu le regardes en face, il n'y a plus rien qui puisse te faire peur.» Plus tard, c'est encore Heigo, devenu benshi (commentateur des films muets), qui lui fait voir et apprécier les classiques du cinéma international: les films américains de Griffith, Chaplin, Keaton, von Stroheim et de ce John Ford dont il sera toujours toqué; les films français de Gance et de Renoir, qu'il vénère; les films allemands de Lang, Murnau; russes d'Eisenstein, Dovjenko, Poudovkine. Parmi les Japonais, il est surtout marqué par Naruse.
A 18 ans, Akira décide de quitter le toit paternel pour vivre sa bohème. Il habite chez Heigo, dans son quartier plein d'artistes, de bistrots et de vie. Ce bonheur sera de courte durée. En 1933, l'arrivée au Japon des films parlants condamne les benshi. Pour Heigo, c'est le début de la fin. Il prend la tête d'une révolte sans espoir contre le parlant et finit par mettre les pouces. A 28 ans, il se suicide. Ce drame laisse Akira inconsolable. Deux ans plus tard, lisant une annonce, Kurosawa se présente dans les bureaux de studios de cinéma PCL, qui cherchent des assistants réalisateurs. Le critère : la connaissance, moins technique qu'artistique, du cinéma mondial. Là-dessus, il est imbattable. Il n'a donc aucun mal à se faire embaucher. Avec l'aide de celui qui sera son maître, Kajiro Yamamoto : membre du jury, celui-ci a décelé dès cet examen les aptitudes du jeune homme. Trois ans plus tard, après quelques expériences décevantes, Kurosawa rejoint le département de ce cinéaste très professionnel. Il bénéficie non seulement de ses conseils, de la liberté qu'il laisse à ses assistants, mais aussi de la confiance que Yamamoto lui manifeste : «Kurosawa avait un talent cinématographique inné, qui s'imposait à tous comme une évidence, dira Yamamoto de son disciple. Je n'ai appris à Kurosawa qu'une seule chose, c'est à boire.»
Le succès du «Grand Judo»
Kurosawa travaille avec Yamamoto jusqu'en 1941, date où il décide de devenir lui-même metteur en scène. L'époque n'est pas favorable. Le Japon, sous une dictature militaire absolue, est entré en guerre totale depuis décembre avec les Etats-Unis. L'industrie cinématographique est mobilisée. Kurosawa écrit des scripts que refuse la censure, toujours prête à déceler des sentiments anglo-américains. En 1943 paraît une biographie de Sugata Sanshiro, un champion de judo, sport nouveau instauré au XIXe siècle. Kurosawa pense que ce sujet, très national, peut plaire aux censeurs. C'est ce qui arrive en effet. Le réalisateur tourne son premier film : la Légende du grand judo est une histoire d'élève, un jeune adepte du jiu-jitsu, fasciné par le maître d'une nouvelle discipline, le judo; l'histoire d'une éducation spirituelle mise en scène du point de vue de l'élève. Les bureaucrates militaires du cinéma nippon ne sont pas enthousiasmés par ce film qu'ils auraient préféré plus martial, moins sentimental. La commission de censure se réunit, Kurosawa est attaqué. Heureusement, l'expert en cinéma nommé par ce «tribunal», un cinéaste reconnu, prend la défense du film en félicitant le jeune cinéaste. Ce sage s'appelle Yasujiro Ozu. La Légende du grand judo connaît un tel succès que la société cinématographique Toho pousse Kurosawa à tourner une suite, nettement inférieure et entachée d'une grande scène xénophobe. Sugata Sanshiro II sera d'ailleurs accusé de propagande par l'occupant américain, en 1946, et retiré de la distribution. Entre les deux, Kurosawa réalise le Plus Beau, un film peu marquant, puis, en 1945, Sur la queue du tigre, son premier film de samouraïs. Dans cette réussite, on voit apparaître un genre de héros plus attaché à la vie des hommes qu'au strict code de l'honneur, que l'on retrouvera souvent (des Sept Samouraïs à Sanjuro).
Mélos et films noirs
En 1946, embringué dans la défense des intérêts des travailleurs de Toho, Kurosawa accepte de tourner un film, Ceux qui bâtissent l'avenir, qui n'est qu'un pensum syndicaliste. Puis il dirige un très beau film, Je ne regrette pas ma jeunesse, empli de cet individualisme qui le caractérise. L'histoire d'un jeune homme révolté contre le militarisme japonais, qui paiera de sa vie son refus de l'embrigadement. Et dont la fiancée finira par assumer le combat. Je ne regrette pas ma jeunesse marque une étape dans la carrière de Kurosawa. Il enchaîne Un merveilleux dimanche, mélo social. Puis, en 1948, c'est l'Ange ivre.
Ce vrai film noir, violent et crépusculaire, écrit par Kurosawa et Keinosuke Uegusa, son complice depuis le lycée, et interprété par Toshiro Mifune et Takashi Shimura, reprend la thématique du maître et de l'élève: un bon maître, le Dr Sanada (Shimura), et un élève, le gangster Matsunaga (Mifune tout jeune et révélation du film), particulièrement rétif. La réussite artistique du film est telle que, l'année suivante, Kurosawa parie de nouveau sur le couple Shimura-Mifune. Ce sera Chien enragé, l'histoire d'un jeune flic qui perd son revolver de fonction et s'aperçoit que des crimes sont commis avec celui-ci. Le jeune policier est de nouveau Mifune; son mentor, un commissaire chevronné, aussi calme que son cadet est énervé, c'est encore Shimura. Les deux acteurs mènent ce film vers les sommets.
La révélation «Rashomon»
Entre 1949 et 1955, Kurosawa réalise une poignée de mélos (le Duel silencieux, le Scandale, Chronique d'un être vivant) peu inspirés. Et aussi quelques-uns de ces chefs-d'oeuvre dont Rashomon, qui va le révéler au monde étonné. Cette adaptation de deux nouvelles de Ryunosuke Akutagawa, qui évoquent la relativité de la vérité humaine, n'est pourtant pas née sous une bonne étoile. Le patron des studios Daiei n'aimait pas le projet, les producteurs ne pensaient pas que le film pût être exporté. Et, pourtant, le Festival de Venise l'a sélectionné. Rashomon y remporte le lion d'or en 1951. Puis, quelques mois plus tard, l'oscar du meilleur film étranger à Hollywood. Il faut dire que Rashomon est une de ses mises en scène les plus accomplies, les plus brillantes, celle où il utilise le mieux le style qu'il a assimilé en regardant les films muets de la grande époque.
Avec l'Idiot en 1951, il s'attaque à l'oeuvre de Dostoïevski, son «prof» de psychologie, l'auteur de prédilection qui a déjà inspiré des passages de l'Ange ivre et de Chien enragé. Il «nipponise» les personnages et réalise un film qui, bien qu'imparfait, est très personnel. En 1952, il tourne Vivre, l'histoire d'un homme condamné par la médecine. Cette tragédie permet au metteur en scène de passer, comme il l'aime, de la satire au drame, du sarcasme à l'élégie.
«Les Sept Samouraïs» mutilés
C'est en 1954 qu'il dirige ce qui est peut-être son meilleur film: les Sept Samouraïs. L'histoire est connue: un village de pauvres paysans, lassé de subir les razzias d'une bande de tueurs, engage quelques samouraïs fauchés pour l'aider à résister. Le film tel qu'il a été vraiment tourné par Kurosawa est moins connu. C'est en effet une version mutilée, réduite de 200 minutes à 120, qui a été exportée dans les années 50. Du coup, les spectateurs européens et américains de l'époque n'ont pu voir qu'un récit d'aventures, certes brillant, là où le réalisateur avait signé une véritable saga, une épopée avec des aspects humains, picaresques et sociaux remarquables. Heureusement, la version intégrale fut enfin présentée en 1980 et elle donna, comme prévu, une nouvelle dimension au film.
Avec le Château de l'araignée (d'après Macbeth, de Shakespeare) et les Bas-Fonds (d'après Gorki), deux films réalisés en 1957, Kurosawa s'installe comme un maître de la tragédie humaine. La Forteresse cachée (1958) démontre qu'il sait aussi maîtriser le pur récit d'aventures, ironique et superbe. Cette histoire de voyage risqué, avec une princesse, un général et des comparses, inspirera près de vingt ans plus tard Star Wars, de George Lucas, grand fan de Kurosawa.
Yojimbo (1961), son film de samouraïs parodique, inspirera un autre film: Pour une poignée de dollars, de Sergio Leone. Pour être juste, il faut ajouter que Kurosawa s'est lui-même laissé influencer par un roman américain, la Moisson rouge, de Dashiell Hammett. C'est plus ouvertement qu'il s'inspire d'un autre roman noir made in USA, King's Ransom, d'Ed McBain, dont il tire en 1963 Entre le ciel et l'enfer, une histoire de rapt d'enfant et un de ses films les plus inquiétants.
En 1965, Kurosawa revient au thème du rapport maître-élève avec Barberousse, chronique de la vie d'un médecin des pauvres et de son disciple. Entre 1966 et 1969, il répond aux sollicitations hollywoodiennes et écrit trois projets, un sur Custer, le deuxième, Runaway Train qui sera tourné en 1985 par Andreï Konchalovsky, le troisième, Tora Tora. Aucun ne sera réalisé par Kurosawa. En fait, le cinéaste ne s'est jamais entendu avec son patron hollywoodien, Darryl Zanuck, mogul sur le retour, qui le prend pour un fou.
Déprime puis zénith
Resté au Japon, Kurosawa a fondé sa compagnie de production et dirige un film sur les bidonvilles, Dodes'ka-den, inspiré de Quartier sans soleil, livre de Shugoro Yamamoto. C'est une superbe méditation sur la misère, menée avec un traitement non naturaliste de la couleur. Un film cruel qui mêle les bruns de la décomposition organique et sociale, et un ciel d'un rouge vif écrasant. Dodes'ka-den sera un chef-d'oeuvre et un four. Kurosawa tombe malade. En 1971, il fait une tentative de suicide. Quatre ans de silence et c'est Dersou Ouzala, magnifique et plein d'une robuste santé réalisé en Union soviétique, où Kurosawa est venu à l'invitation du cinéaste Guerassimov. C'est une nouvelle histoire de maître, un vieux trappeur, et de disciple, un jeune explorateur russe, le récit d'un apprentissage et d'une amitié dans les immensités de la taïga russe.
Kurosawa est revenu au zénith, cela se sait,
cela se dit, mais il faudra cinq ans et le travail de producteur de Francis Coppola et de George Lucas pour que le Japonais puisse réaliser Kagemusha, une histoire de double. Le film est un tantinet académique mais sera primé à Cannes en 1980.
Cinq ans plus tard, ayant atteint le statut de maître incontesté, pratiquement de chef-d'oeuvre vivant, Kurosawa dirige une version personnelle du Roi Lear : Ran. En 1990, ce sera Rêves, un film étrange fait de huit histoires, produit avec l'aide de Spielberg et de George Lucas. Puis Rhapsodie en août (1991), un film élégiaque qui le rapproche d'Imamura. Et enfin le plus original: Madadayo. En japonais, madadayo veut dire: «Es-tu prêt?» Pendant tout le film, le vieux sensei Uchida, le héros capricieux, répond qu'il ne l'est pas. Kurosawa s'est longtemps accroché à la même réponse.
Source : Édouard Waintrop pour la Libération.
2001 - Pour : Après la pluie - Prix du meilleur scénario - Prix de l'Académie Japonaise, Japon.
1999 - Prix Special - Pour l'ensamble de sa carrière - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon.
1992 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Guilde des réalisateurs américains, États-Unis.
1990 - Oscar d'Honneur - Academy Awards, États-Unis.
1987 - Pour : Ran - BAFTA - Meilleur film étranger - British Academy Awards, Royaume-Uni.
1986 - Pour : Ran - Bodil - Meilleur film européen, Danemark.
1986 - Pour : Ran - Prix David - Meilleur réalisateur d'un film étranger - David di Donatello Awards, Italie.
1986 - Pour : Ran - Prix NBR - Meilleur réalisateur par la National Board of Review, États-Unis.
1986 - Pour : Ran - Prix OCIC - Festival international du cinéma - San Sebastián, Espagne.
1986 - Pour : Ran - Prix Ruban Bleu - Meilleur Film - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon.
1986 - Pour : Amanda - Meilleur film étranger - Festival international de Norvège.
1986 - Prix spécial du Jubilé d'Or - Guilde des réalisateurs américains, États-Unis.
1985 - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Association des critiques de films de Los Angeles, États-Unis.
1982 - Lion d'Or pour l'ensemble de sa carrière - Festival du cinéma de Venise, Italie.
1981 - Pour : Kagemusha - BAFTA - Meilleir réalisateur - British Academy Awards, Royaume-Uni.
1981 - Pour : Kagemusha - La Palme d'Or - Festival de Cannes, France.
1981 - Pour : Kagemusha - César - Meilleur film étranger, France.
1981 - Pour : Kagemusha - Prix David - Meilleur réalisateur d'un film étranger - David di Donatello Awards, Italie.
1981 - Pour : Kagemusha - Ruban d'Argent - Meilleur réalisateur pour le film étranger - Syndicat national italien des journalistes de cinéma, Italie.
1981 - Pour : Kagemusha - Prix Ruban Bleu - Meilleur Film - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon.
1979 - Prix Honorifique - Prix pour l'ensemble de sa carrière - Festival international de Moscou, Russie.
1978 - Pour : Dersou Ouzala - Prix de la Critique du meilleur film étranger - Syndicat français des critiques de cinéma, France.
1977 - Pour : Dersou Ouzala - Prix David - Meilleur réalisateur d'un film étranger - David di Donatello Awards, Italie.
1975 - Pour : Dersou Ouzala - Prix FIPRESCI - Festival international de Moscou, Russie.
1975 - Pour : Dersou Ouzala - Prix d'Or - Festival international de Moscou, Russie.
1971 - Décoré par le président Tito de la Yougoslavie.
1966 - Pour : Barberousse - Ruban d'Argent - Meilleur réalisateur d'un film étranger - Syndicat national italien des journalistes de cinéma, Italie.
1966 - Pour : Barberousse - Prix Ruban Bleu - Meilleur Film - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon.
1965 - Pour : Barberousse - Prix OCIC - Festival de Venise, Italie.
1959 - Pour : La Forteresse cachée : L'Ours d'Argent - Meilleur réalisateur - Festival international de Berlin, Allemagne.
1959 - Pour : La Forteresse cachée - Prix Ruban Bleu - Meilleur Film - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon.
1959 - Pour : La Forteresse cachée : Prix FIPRESCI - Meilleur réalisateur - Festival international de Berlin, Allemagne.
1954 - Pour : Vivre : Prix spécial du Sénat de Berlin - Festival international de Berlin, Allemagne.
1954 - Pour : Les sept samouraïs - Lion d'Argent - Festival du cinéma de Venise, Italie.
1951 - Pour : Rashomon - Prix NBR - Meilleur réalisateur - National Board of Review, États-Unis.
1951 - Pour : Rashomon - Lion d'Or - Meilleur réalisateur - Festival du cinéma de Venise, Italie.
1951 - Pour : Rashomon - Prix de la critique - Meilleur réalisateur - Festival du cinéma de Venise, Italie.
1951 - Pour : Rashomon - Prix Ruban Bleu - Meilleur Scénario - Blue Ribbon Awards - Tokyo, Japon
44 LONGS MÉTRAGES
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1998 - DORA-HEITA
1998 - APRÈS LA PLUIE
1996 - DERNIER RECOURS
1993 - MAÎTRE MADADAYO .LE
1990 - RHAPSODIE EN AOÛT
1989 - RÊVES
1986 - RUNAWAY TRAIN
1985 - RAN
1984 - AK
1980 - KAGEMUSHA
1975 - DERSOU OUZALA
1970 - DODESCADEN
1965 - JUDO SAGA
1965 - BARBEROUSSE
1964 - OUTRAGE .L'
1963 - ENTRE LE CIEL ET L'ENFER
1962 - SANJURO
1961 - GARDE DU CORPS .LE
1960 - SALAUDS DORMENT EN PAIX .LES
1960 - SEPT MERCENAIRES .LES
1957 - FORTERESSE CACHÉE .LA
1957 - BAS-FONDS .LES
1957 - CHÂTEAU DE L'ARAIGNÉE .LE
1955 - SI LES OISEAUX SAVAIENT
1954 - SEPT SAMOURAÏS .LES
1953 - TEKICHU ODAN SANBYAKU
1952 - SENGOKU BURAI
1952 - VIVRE
1951 - KETTO KAGIYA NO TSUJI
1951 - IDIOT .L'
1950 - RASHOMON
1950 - SCANDALE .LE
1949 - CHIEN ENRAGÉ .LE
1948 - DUEL SILENCIEUX .LE
1948 - ANGE IVRE .L'
1947 - GINREI NO HATE
1947 - MERVEILLEUX DIMANCHE .UN
1946 - RIEN À REGRETTER DE MA JEUNESSE
1946 - CEUX QUI BÂTISSENT DEMAIN
1945 - HOMMES MARCHENT SUR LA QUEUE DU TIGRE .LES
1945 - NOUVELLE LÉGENDE DU GRAND JUDO .LA
1944 - PLUS BEAU .LE
1943 - LÉGENDE DU GRAND JUDO .LA
1942 - SEISHUN NO KIRYU
1941 - CHEVAUX .LES